Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
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Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
il faut lire un peu de théologie (j'avoue que on a pas forcément que ça
à foutre) pour avoir un avis complet sur la spiritualité chrétienne.En
fait c'est très cohérent dans le système philosophique chrétien.
En gros, un croyant dira que tu peux te prononcer quand tu auras tellement lu la Bible que tu aura été conditionné. Une fois que tu es dans le moule, c'est bon, le croyant pense que tu as fait ton devoir d'information. Mais tant que tu n'es pas convaincu par la religion, c'est que tu n'as pas suffisamment essayé, pas suffisamment lu etc.
Tout ceci est normal vu qu'un croyant pense que la religion est la vérité. Donc tant que tu ne crois pas ce qu'il croit, il pense que tu es dans l'erreur. C'est aussi simple que cela. Mais c'est tabou, on met plein de politesses autour de cela.
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Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
En gros, un croyant dira que tu peux te prononcer quand tu auras tellement lu la Bible que tu aura été conditionné. Une fois que tu es dans le moule, c'est bon, le croyant pense que tu as fait ton devoir d'information. Mais tant que tu n'es pas convaincu par la religion, c'est que tu n'as pas suffisamment essayé, pas suffisamment lu etc.
J'ai un ami très croyant, il me dit pas ça exactement, mais c'est l'idée. Pour trouver Dieu je dois prier, lire la Bible, ouvrir mon coeur à Dieu ect...
And so what?
Tout ceci est normal vu qu'un croyant pense que la religion est la vérité. Donc tant que tu ne crois pas ce qu'il croit, il pense que tu es dans l'erreur. C'est aussi simple que cela. Mais c'est tabou, on met plein de politesses autour de cela.
Exactement... et alors?
Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Eh bien c'est la "méthode Coué". Le croyant se conditionne jusqu'à ce qu'il soit convaincu de son conditionnement, puis conditionne ses enfants et ses proches jusqu'à ce qu'ils soient convaincus etc. Et il en est fier. Je trouve que c'est pathétique.
worldpeace- Politicien
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Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Ton discours démontre ta fermeture d'esprit. Si certains trouvent une spiritualité à travers la religion je dis tant mieux pour eux. Elle permet de leur apporter un tas de choses qui nous échappent en partie.
Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Si tu veux penser que je suis fermé d'esprit, tu fais comme tu veux. Je suis fermé à me conditionner avec la Bible. Je peux pas te dire autre chose que non. Après si tu n'acceptes pas le refus, je n'y peux rien.
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Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Je l'étais aussi, mais ce Pascal m'a obligé à choisir. Tu désires vivre avec ou sans Dieu ? Ce choix tu n'y échappes pas. C'est comme le mariage, si tu suspends ton choix le temps finira par décider pour toi en quelque sorte. Pour revenir à la question : choisir de vivre avec ou sans Dieu, choisir de vivre avec est rationnellement plus judicieux.Je reste pour l'instant agnostique.
À part ça l'athéisme est aussi une croyance, puis je n'ai jamais trouvé un texte athée convainquant.
Quant à la religion chrétienne il semblerait que ce soit la seule tenant compte de la condition de l'homme.
NB-Helvetia- Démago
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Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Je suis fermé à me conditionner avec la Bible. Je peux pas te dire autre chose que non. Après si tu n'acceptes pas le refus, je n'y peux rien.
Non je trouve juste que le jugement que tu portes sur les croyants et la foi est très réducteur.
Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Tu joues sur deux niveau en même temps. D'un côté tu me demandes de lire la Bible et de l'autre tu me demandes de me prononcer sur les croyants. Je ne suis pas croyant. Les croyants sont libre de croire en Dieu, et je suis libre de ne pas croire en Dieu. Les deux choses ne sont pas contradictoires. Mais je suis triste quand je pense à la religion, cela me déprime de constater comme les gens peuvent être crédules et comment on peut perdre sa rationalité par des manipulations psychologiques.
Mais tu considères peut-être que ne pas être enthousiaste au sujet de la religion est un péché.
Mais tu considères peut-être que ne pas être enthousiaste au sujet de la religion est un péché.
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Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Les croyants sont libre de croire en Dieu
cela me déprime de constater comme les gens peuvent être crédules et comment on peut perdre sa rationalité par des manipulations psychologiques
NB-Helvetia- Démago
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Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Mais encore ?
Ah et ça m'énerve que les croyants pratiquent d'innombrables manipulations psychologiques pour convaincre les autres et pour me convaincre, à me faire culpabiliser parce que je suis pas croyant ou à me faire stresser à me regarder comme si j'allais tomber tout droit dans une fournaise ou un cyclone parce que je ne pense pas comme le dogme.
Ça m'énerve !
Ah et ça m'énerve que les croyants pratiquent d'innombrables manipulations psychologiques pour convaincre les autres et pour me convaincre, à me faire culpabiliser parce que je suis pas croyant ou à me faire stresser à me regarder comme si j'allais tomber tout droit dans une fournaise ou un cyclone parce que je ne pense pas comme le dogme.
Ça m'énerve !
worldpeace- Politicien
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Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Ta propre morale est conditionnée par les valeurs chrétiennes. -_-'
Si les gens désirent croire aux textes sacrés en quoi est-ce un mal ? ou en quoi est-ce une perte de rationalité ?
Si les gens désirent croire aux textes sacrés en quoi est-ce un mal ? ou en quoi est-ce une perte de rationalité ?
NB-Helvetia- Démago
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Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Mais tu considères peut-être que ne pas être enthousiaste au sujet de la religion est un péché.
Je te dis mon impression, je ne t'interdis pas d'avoir un tel jugement mais je t'invite fortement à le réviser.
Mais je suis triste quand je pense à la religion, cela me déprime de constater comme les gens peuvent être crédules et comment on peut perdre sa rationalité par des manipulations psychologiques.
Je ne vois pas le rapport avec la perte de rationalité et le fait de croire en Dieu.
Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Je suis de culture chrétienne au sens où mes parents ou leurs grand-parents ont subi le catéchisme, mais j'ai un cerveau aussi.
Que les gens croient ce qu'ils veulent, ce n'est pas un mal fait à autrui, qu'ils essayent de rendre chèvre les autres gens pour les soumettre à leur dogme, là c'est nuire à autrui.
C'est une perte de rationalité d'accepter sans condition des affirmations, d'autant plus que statistiquement l'existence de Dieu ou des anges a une probabilité environ égale à zéro.
Que les gens croient ce qu'ils veulent, ce n'est pas un mal fait à autrui, qu'ils essayent de rendre chèvre les autres gens pour les soumettre à leur dogme, là c'est nuire à autrui.
C'est une perte de rationalité d'accepter sans condition des affirmations, d'autant plus que statistiquement l'existence de Dieu ou des anges a une probabilité environ égale à zéro.
Il ne s'agit pas d'un jugement, je te l'ai déjà dit, mais d'un ressenti, d'une émotion. Je n'aime pas le fait de juger les gens, et je considère que malheureusement les croyants sont les champions pour juger les autres sans en assumer la responsabilité (ce ne sont pas eux qui jugent, disent-ils, c'est Dieu ou ce genre de tours de passe-passe psychologiques).Je te dis mon impression, je ne t'interdis pas d'avoir un tel jugement mais je t'invite fortement à le réviser.
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Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Tu présupposes qu'un croyant a l'intention de rendre chèvre un autre, alors qu'il veut selon lui le libérer. On est donc bien loin de vouloir nuire à autrui.qu'ils essayent de rendre chèvre les autres gens pour les soumettre à leur dogme, là c'est nuire à autrui.
D'ailleurs ne peut-on pas te renverser l'argument? Ne développes tu pas toi même une forme de croyance anticléricale et antiréligieuse?
Ca dépend quelles affirmations?C'est une perte de rationalité d'accepter sans condition des affirmations,
C'est faux, l'existence ou l'inexsistence de Dieu est indémontrable, car il est un objet supra sensible.d'autant plus que statistiquement l'existence de Dieu ou des anges a une probabilité environ égale à zéro.
Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
On peut nuire aux autres en ayant de bonnes intentions. Mais je crois qu'inconsciemment, il y a comme un intérêt pour les croyants d'humilier les autres, de les rendre "humble", ce qui est alors à leur "honneur". C'est une façon habile de se valoriser tout en affirmer le rejet de la mise en valeur de soi.Remus a écrit:Tu présupposes qu'un croyant a l'intention de rendre chèvre un autre, alors qu'il veut selon lui le libérer. On est donc bien loin de vouloir nuire à autrui.
Je ne crois pas, j'ai des croyances non religieuses, et pour moi la religion est absurde, et je constate qu'on essaye de me convaincre quand même, par tous les trous si je puis dire.D'ailleurs ne peut-on pas te renverser l'argument? Ne développes tu pas toi même une forme de croyance anticléricale et antiréligieuse?
L'existence d'un Dieu tout court, oui c'est indémontrable, mais l'existence d'un Dieu qui fait des miracles, statistiquement c'est p = 0.C'est faux, l'existence ou l'inexsistence de Dieu est indémontrable, car il est un objet supra sensible.d'autant plus que statistiquement l'existence de Dieu ou des anges a une probabilité environ égale à zéro.
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Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Heu sérieux t'as déjà eu des amis croyants? pas des fréquentations, des amis?On peut nuire aux autres en ayant de bonnes intentions. Mais je crois qu'inconsciemment, il y a comme un intérêt pour les croyants d'humilier les autres, de les rendre "humble", ce qui est alors à leur "honneur". C'est une façon habile de se valoriser tout en affirmer le rejet de la mise en valeur de soi.
L'existence d'un Dieu tout court, oui c'est indémontrable, mais l'existence d'un Dieu qui fait des miracles, statistiquement c'est p = 0.
Pourquoi?
Que penser du Saint Suaire par exemple?
Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Les croyants sont des humains, ils peuvent donc faire preuve d'empathie, être sympathiques. Mais du point de vue de ma santé psychologique, je ne leur fais aucunement confiance. Par contre, je leur fais confiance individuellement pour ne pas me casser la gueule, étant donné qu'ils sont inhibés par leurs croyances. Si je cherche des réponses existentielles, je ne m'adresse plus à eux, parce que je sais ce qu'ils vont me dire. Je peux le lire dans la Bible. Si j'ai envie de lire un passage de la Bible, c'est plus simple de lire le texte directement plutôt que de tourner autour du pot.Heu sérieux t'as déjà eu des amis croyants? pas des fréquentations, des amis?
Pour p=0, il suffit de compter les miracles. Je te parle pas de l'impression psychologique de miracle, qui découle simplement de notre ignorance des tenants et aboutissants exacts des situations.
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Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Si je cherche des réponses existentielles, je ne m'adresse plus à eux, parce que je sais ce qu'ils vont me dire. Je peux le lire dans la Bible. Si j'ai envie de lire un passage de la Bible, c'est plus simple de lire le texte directement plutôt que de tourner autour du pot.
Tu écartes ainsi toute la théologie et tu alimentes, à ton insu, les partisans du littéralisme et donc du fanatisme.
ais du point de vue de ma santé psychologique, je ne leur fais aucunement confiance.
Tu traitre la religion comme une maladie, une manifestation pathologique. Je trouves ça grave.
Que penses tu du saint suaire?Pour p=0, il suffit de compter les miracles. Je te parle pas de l'impression psychologique de miracle, qui découle simplement de notre ignorance des tenants et aboutissants exacts des situations.
Dernière édition par Remus le Mer 12 Mai - 21:06, édité 1 fois
Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Prouve le ! tu n'y arriveras pas.C'est une perte de rationalité d'accepter sans condition des affirmations, d'autant plus que statistiquement l'existence de Dieu ou des anges a une probabilité environ égale à zéro.
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Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Je reconnais là une réaction typique : tu n'acceptes pas de te faire convertir alors tu es fermé d'esprit, tu es un méchant, tu es antisocial. En gros tu m'envoies une image négative de moi-même et essaye de me faire culpabiliser. C'est de la manipulation que tu fais là Rémus. Tu me rend coupable du fanatisme religieux !Remus a écrit:Tu écartes ainsi toute la théologie et tu alimentes, à ton insu, les partisans du littéralisme et donc du fanatisme.
Ce n'est pas ce que j'ai dit. Je parle de ma santé mentale. Je sais que quand je parle avec des religieux j'ai tendance à me sentir mal et à culpabiliser. Or je n'aime pas cela. Mais encore une fois, tu généralise ce qui me concerne comme si je l'appliquais à tout le monde. Je parle de ma santé mentale, pas de la santé mentale des croyants. Mais tu tournes encore les choses comme si j'étais un méchant etc. Je suis triste que tu me fasses subir cela Rémus.Tu traitre la religion comme une maladie, une manifestation pathologique. Je trouves ça grave.
Je ne connais pas plus que cela.Que penses tu du saint suaire?
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Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Mais je m'en fous que tu te convertisses, je ne suis même pas chrétien, pourquoi veux tu que je te convertisse?Je reconnais là une réaction typique : tu n'acceptes pas de te faire convertir alors tu es fermé d'esprit, tu es un méchant, tu es antisocial.
En gros tu m'envoies une image négative de moi-même et essaye de me faire culpabiliser. C'est de la manipulation que tu fais là Rémus. Tu me rend coupable du fanatisme religieux !
C'est la manière dont tu perçois la pratique religieuse qui mène au fanatisme car tu supposes, comme tu l'as dis plus haut, que pour trouver les réponses il suffit de lire. C'es précisément le crédo littéraliste fanatique. Je te rétorques que lire la Bible nécessite une profonde réflexion intellectuelle et une large connaissance théologique donc la lecture d'oeuvre connexe comme Aristote, Platon, St Augustin, St Thomas etc...
Même dans la religion musulmane, qui pourtant elle revendique plus clairement cette optique fondamentaliste (une sourate du coran affirme que ce qui est écrit est écrit et qu'il faut l'appliquer), il existe une tradition herméneutique dite soufiste qui est simplement incroyable.
On est bien loin du simple formatage aliénant que tu matraques depuis le début de ce fil.
Je parle de ma santé mentale. Je sais que quand je parle avec des religieux j'ai tendance à me sentir mal et à culpabiliser. Or je n'aime pas cela.
Je connais aussi ce sentiment quand je parle avec certains prêtres.
C'est une affaire très troublante.Je ne connais pas plus que cela.
Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Tu calques sur mes propos quelque chose que je n'ai pas dit ni sous-entendu. J'ai dit que quand on parle avec des croyants on fini toujours, si on est pas trop hypocrite, aux mêmes phrases et aux mêmes idées, qui sont écrites dans la Bible. Alors plutôt que de perdre son temps en faux-semblants, je peux très bien lire la Bible pour voir quelle est la structure de ce conditionnement.Remus a écrit:C'est la manière dont tu perçois la pratique religieuse qui mène au fanatisme car tu supposes, comme tu l'as dis plus haut, que pour trouver les réponses il suffit de lire.
La Bible ne nécessite rien, c'est un livre, un objet inerte, qu'on a certes imprimé beaucoup de fois, mais cela reste un texte. Harry Potter aussi peut faire l'objet d'une étude approfondie.Je te rétorques que lire la Bible nécessite une profonde réflexion intellectuelle et une large connaissance théologique donc la lecture d'oeuvre connexe comme Aristote, Platon, St Augustin, St Thomas etc...
Le soufisme et les autres mouvements mystiques sont très minoritaires. Cela n'a pas grand chose à voir avec l'Église ou les régimes coraniques.Même dans la religion musulmane, qui pourtant elle revendique plus clairement cette optique fondamentaliste (une sourate du coran affirme que ce qui est écrit est écrit et qu'il faut l'appliquer), il existe une tradition herméneutique dite soufiste qui est simplement incroyable.
Le matraquage, c'est avec l'Église, le catéchisme ou les régimes coraniques, pas avec les mouvements mystiques. Ces derniers sont plus subtiles.On est bien loin du simple formatage aliénant que tu matraques depuis le début de ce fil.
Les religieux donnent un poison et un remède en même temps. Le poison c'est la culpabilité, le sentiment de dette etc. et le remède c'est la miséricorde du supposé dieu et le fait de suivre ses commandements. C'est un peu comme le fait de vendre des cigarettes et de vendre des patchs et des respirateurs. Ça fait de l'activité économique, du PIB.Je connais aussi ce sentiment quand je parle avec certains prêtres.Je parle de ma santé mentale. Je sais que quand je parle avec des religieux j'ai tendance à me sentir mal et à culpabiliser. Or je n'aime pas cela.
Mais encore ?C'est une affaire très troublante.
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Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
La Bible ne nécessite rien, c'est un livre, un objet inerte, qu'on a certes imprimé beaucoup de fois, mais cela reste un texte. Harry Potter aussi peut faire l'objet d'une étude approfondie.
Pour COMPRENDRE la Bible cela va s'en dire... pour lire la Bible suffit de savoir lire ^^
C'est vrai. Mais même entre Malékite et Salafiste, y'a un monde. Mais je suis d'accord avec toi sur ce point.Le soufisme et les autres mouvements mystiques sont très minoritaires. Cela n'a pas grand chose à voir avec l'Église ou les régimes coraniques.
Le catéchisme est un enseignement comme un autre, religieux certes, et alors?Le matraquage, c'est avec l'Église, le catéchisme ou les régimes coraniques, pas avec les mouvements mystiques. Ces derniers sont plus subtiles.
Que dire du Boudhisme, du Shintoisme? ect?Les religieux donnent un poison et un remède en même temps. Le poison c'est la culpabilité, le sentiment de dette etc.
Pfff, la religion résulte à une nécessité civisationnelle de cohésion sociale et culturelle. Tu sais le role que toi tu attribues à l'Etat, qui contrairement à la religion, détient le monopole de la violence?et le remède c'est la miséricorde du supposé dieu et le fait de suivre ses commandements. C'est un peu comme le fait de vendre des cigarettes et de vendre des patchs et des respirateurs. Ça fait de l'activité économique, du PIB.
Si la religion a reculé, ce n'est pas à cause de la Science, mais parce que l'Etat a repris son rôle.
Je te demande ce que tu en penses personnellement.Mais encore ?
Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Qu'appelles-tu comprendre ? Je n'ai pas tout lu, mais j'ai bien compris ce que j'ai lu. Selon la Bible, nous sommes sur Terre pour souffrir pour expier le péché originel (en passant une faute qu'on a pas commis personnellement, même pas indirectement, ce qui d'un point de vue juridique est absurde). La souffrance serait une punition divine. Cela sous-entendrait que le monde serait juste. Or la justice, c'est quelque chose qu'on aimerait justement bien atteindre. Ce n'est pas le cas actuellement, de nombreux innocents s'en prennent dans la figure. Et si on sort de la simple question de la justice, la souffrance peut découler d'innombrables facteurs, du fait que l'existence conditionnée entraine la souffrance ou que l'ignorance fait qu'on ne fait pas toujours les meilleurs choix. On peut être malhabile aussi. Bref, voir la souffrance terrestre comme une faute est une absurdité.Remus a écrit:Pour COMPRENDRE la Bible cela va s'en dire... pour lire la Bible suffit de savoir lire ^^La Bible ne nécessite rien, c'est un livre, un objet inerte, qu'on a certes imprimé beaucoup de fois, mais cela reste un texte. Harry Potter aussi peut faire l'objet d'une étude approfondie.
Un certain nombre de personnes m'ont témoigné de la terreur psychologique qu'ils avaient subi.Le catéchisme est un enseignement comme un autre, religieux certes, et alors?
On parlait des religions monothéistes. Personnellement, je pense que le bouddhisme est différent, puisqu'il est plutôt dans une forme de mélancolie.Que dire du Boudhisme, du Shintoisme? ect?
Non la religion résulte de la volonté de certains de dominer les masses. Elle n'a rien de nécessaire. On a pas besoin de religion pour se retrouver et parler ensemble.Pfff, la religion résulte à une nécessité civisationnelle de cohésion sociale et culturelle.
Pas du tout, il y a des États plus ou moins religieux.Si la religion a reculé, ce n'est pas à cause de la Science, mais parce que l'Etat a repris son rôle.
Wikipédia : Le suaire de Turin, aussi connu sous le nom de linceul de Turin, est un drap en lin ancien qui montre l'image d'un homme présentant les traces de tortures physiques correspondant à un crucifiement.Je te demande ce que tu en penses personnellement.Mais encore ?
Je vois pas ce qu'il y a de magique.
worldpeace- Politicien
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Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Qu'appelles-tu comprendre ? Je n'ai pas tout lu, mais j'ai bien compris ce que j'ai lu. Selon la Bible, nous sommes sur Terre pour souffrir pour expier le péché originel (en passant une faute qu'on a pas commis personnellement, même pas indirectement, ce qui d'un point de vue juridique est absurde). La souffrance serait une punition divine. Cela sous-entendrait que le monde serait juste. Or la justice, c'est quelque chose qu'on aimerait justement bien atteindre. Ce n'est pas le cas actuellement, de nombreux innocents s'en prennent dans la figure. Et si on sort de la simple question de la justice, la souffrance peut découler d'innombrables facteurs, du fait que l'existence conditionnée entraine la souffrance ou que l'ignorance fait qu'on ne fait pas toujours les meilleurs choix. On peut être malhabile aussi. Bref, voir la souffrance terrestre comme une faute est une absurdité.
C'est juste beaucoup plus compliqué que cela.
Que tu ne t'intéresses pas à la chose, aucun soucis, mais alors évites de raconter autant de bêtises théologiquement fausses.
Déjà pour commencer la souffrance temporelle n'est pas une punition divine.
Il y a des enfants qui ont peur de l'école et qui chient dans leur frocs (sic)... and so what?Un certain nombre de personnes m'ont témoigné de la terreur psychologique qu'ils avaient subi.
Non la religion résulte de la volonté de certains de dominer les masses. Elle n'a rien de nécessaire. On a pas besoin de religion pour se retrouver et parler ensemble.
C'est faux la religion se veut être une réponse au vide existentiel de l'homme. Et initialement, puisque l'homme résidait dans une profonde détresse de l'inexplicable face à son milieu, la religion s'est affichée comme explication du réel, fondement de la morale et donc du ciment social.
Donc oui la religion a été clairement un processus de socialisation majeur durant des millénaire et l'est toujours, dans une moindre mesure. On pourrait après se poser la question du pourquoi.
La culture et la spiritualité, dont la religion en est le socle, est une nécessité anthropologique.
Tu feins d'ignorer la dimension sociale du religieux.Pas du tout, il y a des États plus ou moins religieux.
Peut être le négatif de la photo et la datation en carbone14? Non? ...?Je vois pas ce qu'il y a de magique.
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