Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
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Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Pourquoi?Remus a écrit:Donc tu crois en des effets sans cause?
Ok.Cette appellation me va. Même si il m'arrive de douter également de mon propre athéisme ^^ (rarement certes).
Je ne comprends pas ce que tu veux dire. Est-ce que tu veux dire qu'on ne peut pas comprendre l'idée de Dieu ou qu'on ne peut pas faire des expériences pour vérifier une hypothèse d'existence de Dieu (il y a autant d'hypothèses qu'il y a de définitions de Dieu).Ce que je veux dire c'est que l'idée de Dieu n'est pas saisissable de façon empirique, on ne peut donc pas l'étudier!
Si le monde suit des lois, Dieu n'est maitre de rien.Dieu est créateur du monde et maitre du monde, il est donc partout (partout et nul part n'était pas à prendre stricto sensu ^^).
C'est une question de définition. On peut définir un univers par le fait que les éléments sont en interaction et dans un même espace continu ou discontinu, c'est-à-dire qu'un déplacement des éléments est possible. Les limites de l'univers sont donc définies par la fin de l'accessibilité. Comme tous les mondes possibles existent, et que notre univers est restreint, il a de nombreuses lois très précises, c'est qu'il existent d'autre monde, hors de notre univers.Et pourquoi n'y aurait-il pas des ponds entre ces mondes?
Alors bien entendu, on peut imaginer des ponts qu'on n'a pas encore perçu. Mais alors, les deux mondes reliés sont en fait un seul univers avec une géométrie un peu bizarre. Mais il aura quand même des limites et il y aura quand même d'autres univers avec lesquels il n'est pas relié.
Ça se discute.Lire la BIble enseigne bien plus que lire Harry Potter.
Oui enfin je ne lis ni l'un ni l'autre et je ne m'en porte pas plus mal.De la même façon lire Stendhal enrichie plus que de lire Marc Levy! Et on me qualifie de relativiste ^^
Tout à fait.C'est bien ce que je dis, croire et nécessaire, même en science. Nécessité physiologique. Ce qui ne veut pas dire croire en Dieu, nous sommes bien d'accord.
Si pour peu qu'on lui donne une définition correcte.Il ne peut pas être un objet scientifique.
Non, le simple fait qu'il y ait quelque chose plutôt que rien. On pourrait imaginer qu'il n'y ait pas de potentiel d'existence, et alors il n'y aurait tout simplement rien du tout.Tu veux dire d'une pulsion propre à tendre vers la vie?
La vie est une conséquence de l'existence du monde, une auto-organisation de la matière et une auto-réplication des structures. C'est un cas particulier d'organisation de la matière.
worldpeace- Politicien
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Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Pourquoi?
Es tu d'accord avec cette définition de la liberté (au sens métaphysique): la capacité de pouvoir exercer une action sans cause préexistente?
Les deux.Je ne comprends pas ce que tu veux dire. Est-ce que tu veux dire qu'on ne peut pas comprendre l'idée de Dieu ou qu'on ne peut pas faire des expériences pour vérifier une hypothèse d'existence de Dieu (il y a autant d'hypothèses qu'il y a de définitions de Dieu).
Maitre des lois par exemple.Si le monde suit des lois, Dieu n'est maitre de rien.
... je t'en prie!Ça se discute.
Tout ne se vaut pas en littérature, le "chacun ses gouts" une maxime délétère pour la pensée.Oui enfin je ne lis ni l'un ni l'autre et je ne m'en porte pas plus mal.
C'est déjà ça ^^Tout à fait.
Une définition qui rende possible l'analyse tu veux dire?Si pour peu qu'on lui donne une définition correcte.
J'ai du mal à comprendre. D'ou viendrait la matière?Non, le simple fait qu'il y ait quelque chose plutôt que rien. On pourrait imaginer qu'il n'y ait pas de potentiel d'existence, et alors il n'y aurait tout simplement rien du tout.
La vie est une conséquence de l'existence du monde, une auto-organisation de la matière et une auto-réplication des structures. C'est un cas particulier d'organisation de la matière.
Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Tu n'as pas compris le sens de ma phrase, pas grave ça viendra peut-être un jour.Le pari de Pascal est une idée, il n'oblige à rien, il n'a pas force de loi.
Ce que je vois surtout c'est une vérité (Dieu n'existe pas) tombée de nulle part. Mais vu que tu connais les infinis !Revois un peu mes explications.
Je ne supporte pas l'anthropomorphisme, alors pourquoi est-ce que je te comparerais à Dieu ? balivernes !C'est bien un truc de croyant de comparer un contradicteur à Dieu.
Simple ironie, vu que tu n'es pas omniscient tu ne PEUX PAS affirmer que Dieu n'existe pas.Ensuite, je ne suis pas omniscient, tu le sais très bien
L'imagination est une chose folle.Mais si tu considères qu'exprimer son point de vue et ses conclusions personnelles, c'est se prendre pour Dieu
Où est-ce que je te compare à Dieu ? nulle part !
Je n'ai jamais lu la Bible. Donc je ne peux pas m'avancer. Il faudrait faire une analyse. La Bible, semblerait-il, permet de comprendre toute la philosophie occidentale et la religion chrétienne semblerait être la seule ayant tenu compte de la condition de l'Homme. Bref c'est un ouvrage qu'il faudra que je prenne le temps d'étudier.Finalement, tu as aussi une vérité, celle que la Bible dit la vérité
Pour en revenir à ton affirmation tombée une fois de plus (décidément c'est une vraie manie chez toi) de nulle part, je ne prétends pas détenir la moindre vérité. L'existence de Dieu est indémontrable, ça en fait une croyance. L'inexistence de Dieu est indémontrable, ça en fait aussi une croyance. Il y a une Vérité, mais laquelle ? on en saura rien.
Développe ?que j'appelle personnellement potentiel d'existence ?
Pourquoi n'existerait-il pas ? et c'est quoi cette avancée hasardeuse sur la psychologie ?Si Dieu est un concept, il n'existe pas et relève de la psychologie.
Tu n'as pas compris c'est tout. Subjective ton affirmation, relis et essaie de comprendre, toi qui aime la réflexion.Cela ne veut rien dire.
Sympa le raisonnement mais insuffisant. C'est quoi la base de la matière ? tu n'y réponderas jamais, car tu ne sais pas, personne ne sait. Alors vu que tu ne connais ni la matière, ni ce qu'il faut pour développer une pensée ou ce que j'appellerais une Pensée au niveau de Dieu, ton raisonnement tombe simplement à l'eau. Tu peux faire ce que tu veux, réfléchir comme tu veux, jamais tu ne pourras t'avancer sur ce terrain. L'Homme est totalement limité, un point entre deux infinis.Tu supposes qu'il a une logique, donc il a un cerveau, donc il est matériel, donc il n'est pas la cause de l'existence.
Déjà répondu à ça.Donc Dieu n'existe pas
J'adore ça, j'ai même eu un orgasme Non mais !Pour humilier les autres, n'est-ce pas ?
Je me fiche de ce que les gens croient, par contre j'aime faire remarquer à tous ces fanatiques que leurs vérités ne sont qu'hypothétiques et invérifiables. La raison a ses limites, surtout quand il s'agit de démontrer l'existence ou l'inexistence de Dieu, de l'âme, etc...Peux-tu supporter que les gens ne fassent pas de courbettes devant ta construction psychologique que tu appelles Dieu ?
Construction psychologique ? que nenni ! j'estime plus avantageux de croire en Dieu.
NB-Helvetia- Démago
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Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Je ne suis ni d'accord ni pas d'accord avec cette définition. Il s'agit d'une définition, que j'ai bien compris. Je pense qu'une telle liberté est à 99% au moins illusoire.Remus a écrit:Es tu d'accord avec cette définition de la liberté (au sens métaphysique): la capacité de pouvoir exercer une action sans cause préexistente?Pourquoi?
La belle affaire s'il ne peut pas les changer.Maitre des lois par exemple.Si le monde suit des lois, Dieu n'est maitre de rien.
Ce n'est pas tout à fait ce que j'ai dit. Ce que je sous-entendais, c'est que certains livres apportent à certaines personnes et d'autres livres apportent à d'autres. En soi, un livre n'a pas de valeur, il n'a de valeur que dans le mesure où il apporte à son lecteur. Exemple simpliste, si tu as un livre de science très subtile, mais qu'il est dans une langue étrangère, tu n'es pas plus avancé.Tout ne se vaut pas en littérature, le "chacun ses gouts" une maxime délétère pour la pensée.
Oui.Une définition qui rende possible l'analyse tu veux dire?Si pour peu qu'on lui donne une définition correcte.
En l'occurence, je ne parlais pas de l'origine de la matière mais je disais que la vie est une conséquence logique à partir du moment où l'on admet l'existence de la matière. Il n'y a pas besoin de cause spécifique pour la vie ni même pour l'intelligence. C'est une croyance qui se développe si l'on se focalise sur une zone de l'univers et qu'on se demande comment il est possible que la vie apparaissent, alors qu'il s'agit d'un phénomène davantage statistique : l'univers étant très grand, il apparait des choses improbables, et il y a même plusieurs univers.J'ai du mal à comprendre. D'ou viendrait la matière?
Ce n'est pas tout à fait la même chose, mais si on considère l'ensemble des événements improbables, il y en a tellement qu'il est probable qu'un de ces événements arrive.
Ou bien ta phrase était ambiguë.NB-Helvetia a écrit:Tu n'as pas compris le sens de ma phrase, pas grave ça viendra peut-être un jour.
Tu vois tu continues à te moquer de moi. Si croire en Dieu, c'est être méprisant des autres, franchement, je préfère ne pas croire en Dieu.Ce que je vois surtout c'est une vérité (Dieu n'existe pas) tombée de nulle part. Mais vu que tu connais les infinis !
Si, tu vois bien, je l'affirme. Je le dis, je le prononce. Mais tu n'es pas obligé de me croire.Simple ironie, vu que tu n'es pas omniscient tu ne PEUX PAS affirmer que Dieu n'existe pas.Ensuite, je ne suis pas omniscient, tu le sais très bien
Ne me prends pas pour un imbécile.Où est-ce que je te compare à Dieu ? nulle part !
Alors là, on est au niveau de la rumeur. Tu crois ce que t'as dit une personne qui a lu un livre que des personnes ont écrit, parce qu'on leur a raconté quelque chose.La Bible, semblerait-il, permet de comprendre toute la philosophie occidentale et la religion chrétienne semblerait être la seule ayant tenu compte de la condition de l'Homme. Bref c'est un ouvrage qu'il faudra que je prenne le temps d'étudier.
Ça dépend de la définition qu'on prend. Après, si tu changes de définition quand ça t'arrange, c'est sûr que ce sera plus compliqué. On pourra démontrer l'inexistence de telle ou telle définition, de toutes sans doute pas. Je sais que Dieu n'existe pas pour certaines des définitions, je pense que Dieu n'existe pas pour d'autres, même si je n'ai pas pris le temps de le démontrer, et je crois à moitié au potentiel d'existence.L'inexistence de Dieu est indémontrable
Un concept est une idée, c'est à dire une activation neuronale, et des réseaux d'activation. Il s'agit donc d'un phénomène qui se passe dans les cerveaux humains, ce dont parle la psychologie.Pourquoi n'existerait-il pas ? et c'est quoi cette avancée hasardeuse sur la psychologie ?Si Dieu est un concept, il n'existe pas et relève de la psychologie.
Tant pis si je ne te satisfais pas.Sympa le raisonnement mais insuffisant.
En admettant qu'on ne trouve pas de réponse à cette question, cela ne prouve pas l'existence de Dieu. A part bien sûr si tu as décidé d'appeler Dieu l'ignorance que nous avons sur la réalité. Encore une nouvelle définition youpi !C'est quoi la base de la matière ? tu n'y réponderas jamais, car tu ne sais pas, personne ne sait.
Voyons voir quand même. Qu'appelles-tu base dans ce contexte ?
Tu t'avances un peu vite à mon sujet.Alors vu que tu ne connais ni la matière, ni ce qu'il faut pour développer une pensée ou ce que j'appellerais une Pensée au niveau de Dieu
Orgasme, non, mais satisfaction ?J'adore ça, j'ai même eu un orgasme Non mais !Pour humilier les autres, n'est-ce pas ?
Amusant comment tu renverses l'accusation de fanatisme, que je ne t'ai pas adressé personnellement.Je me fiche de ce que les gens croient, par contre j'aime faire remarquer à tous ces fanatiques que leurs vérités ne sont qu'hypothétiques et invérifiables.
C'est une posture qui relève de la psychologie.Construction psychologique ? que nenni ! j'estime plus avantageux de croire en Dieu.
worldpeace- Politicien
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Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Quelle est ta définition de la liberté?Je ne suis ni d'accord ni pas d'accord avec cette définition. Il s'agit d'une définition, que j'ai bien compris. Je pense qu'une telle liberté est à 99% au moins illusoire.
Une lecture de Stendhal est profitable à tout le monde.Ce que je sous-entendais, c'est que certains livres apportent à certaines personnes et d'autres livres apportent à d'autres.
Ah bon? Démonstration?En soi, un livre n'a pas de valeur,
Oui d'accord -___- c'pas ça dont je parlais ^^Exemple simpliste, si tu as un livre de science très subtile, mais qu'il est dans une langue étrangère, tu n'es pas plus avancé.
Il n'empêche que le Don Quichotte en espagnol a plus de valeur intrinsèque que le dernier roman à l'eau de rose espagnol... après il faut pouvoir comprendre la langue.
Donc tu es d'accord pour dire que certaines définitions de Dieu, dont la définition du Dieu chrétien, est indémontrable?Oui.
Maintenant je te pose la question.En l'occurence, je ne parlais pas de l'origine de la matière
Ok je comprends mieux ta position. Elle n'est pas très éloignée de la mienne... enfin je ne sais pas.Ça dépend de la définition qu'on prend. Après, si tu changes de définition quand ça t'arrange, c'est sûr que ce sera plus compliqué. On pourra démontrer l'inexistence de telle ou telle définition, de toutes sans doute pas. Je sais que Dieu n'existe pas pour certaines des définitions, je pense que Dieu n'existe pas pour d'autres, même si je n'ai pas pris le temps de le démontrer, et je crois à moitié au potentiel d'existence.
Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Pour moi il y a trois libertés différentes.Remus a écrit:Quelle est ta définition de la liberté?
1. La liberté extérieur est celle de ne pas être enchainé physiquement ou bien par des structures sociales paralysantes
2. La liberté intérieure est celle de pouvoir faire des choix. Certaines personne ne font pas de choix, parce qu'elles ont trop peur, ou parce qu'elles croient qu'elles ne peuvent pas faire de choix.
3. Le libre arbitre qui est la connaissance des options possibles, ce qui permet de connaitre celles qui sont les plus profitables pour nous-mêmes, notre famille, ou tout le monde.
Ces notions ne sont pas incompatibles avec la causalité des phénomènes. Par contre, elles sont incompatibles avec le destin, qui prédéterminerait un résultat quand bien même on serait au courant. Les cas où dans toutes les options on arrive au même point sont très rares, et généralement, il s'agit d'un point flou qui se déclinera sous diverses formes.
Non pas si on est allergique à la littérature.Une lecture de Stendhal est profitable à tout le monde.
C'est un objet inerte. Ce sont les gens qui trouvent qu'il peut avoir de la valeur. Il s'agit donc en fait d'un intérêt porté sur le livre, pas d'une valeur du livre tout court.Ah bon? Démonstration?En soi, un livre n'a pas de valeur,
Non non, c'est un point de vue subjectif. Tout dépend les priorités de celui qui considère le livre en question.Il n'empêche que le Don Quichotte en espagnol a plus de valeur intrinsèque que le dernier roman à l'eau de rose espagnol... après il faut pouvoir comprendre la langue.
Tu mélanges deux choses. Tu me poses une question impossible à répondre. Certaines définitions sont indémontrables, mais la définition du Dieu chrétien, qui contient de nombreuses affirmation, peut être réfutée de diverses façons. Déjà un Dieu bon et tout puissant, cela n'est clairement pas le cas. Un Dieu qui fait des miracles non plus.Donc tu es d'accord pour dire que certaines définitions de Dieu, dont la définition du Dieu chrétien, est indémontrable?
Oui, sauf que personnellement, je tourne moins autour du pot. Je dis ce que je crois, à savoir que Dieu n'existe pas, tout comme je dis qu'il pleut s'il pleut ou qu'il fait beau s'il y a du soleil.Ok je comprends mieux ta position. Elle n'est pas très éloignée de la mienne... enfin je ne sais pas.
A ce sujet, on peut parler d'une définition de Dieu qui est qu'on fait partie d'un tout, et que ce tout n'est pas inerte envers nous. Dans ce cas, je suis d'accord. On fait partie d'un corps social, avec des idées qui se balladent dedans. Mais tout ceci est la conséquence logique de l'existence des êtres et de leurs moyens de communications.
Maintenant je te pose la question.En l'occurence, je ne parlais pas de l'origine de la matière
La structure mathématique exacte de notre univers n'est pas facile à déterminer. On se base sur des modèles. Par exemple le modèle standard qui recense 24 particules élémentaires je crois. Il y a un ensemble de lois, dont la matière en est une manifestation.
La matière découle donc :
- de l'existence de l'univers : de l'espace et du temps
- des lois qui font qu'il peut y avoir des particules qui se déplacent : là il y a plusieurs théories comme la fluctuation du vide, les théories des cordes et le modèle standard particulaire.
Ce qu'on appelle matière est en fait le résultat de l'interaction électromagnétique (la vision, le toucher, l'ouïe). Il s'agit surtout d'un perception, qui est différente selon les espèces.
worldpeace- Politicien
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Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Et certains pensent faire des choix alors que c'est une chaine causale non? (si on fonctionne par déterminisme)2. La liberté intérieure est celle de pouvoir faire des choix. Certaines personne ne font pas de choix, parce qu'elles ont trop peur, ou parce qu'elles croient qu'elles ne peuvent pas faire de choix.
3. Le libre arbitre qui est la connaissance des options possibles, ce qui permet de connaitre celles qui sont les plus profitables pour nous-mêmes, notre famille, ou tout le monde.
Pareil. Je ne sais pas hein, mais tu ne fais pas vraiment le choix selon la logique déterministe, si tu fais le choix X plutot que Y c'est parce qu'il y a une chaine causale derrière... ? Une multitude de causes certes, mais causes quand même, le résultat est l'action.
Mais il est évident que si nous avons des informations différentes dans notre cerveaux, les causes seront différentes, donc notre action également. Est ce de la liberté ? ... à méditer, tu as peut être des réponses pour m'éclairer?
Il faut d'abord s'ouvrir et éveiller son esprit (ce que l'école est "censé" nous offrir).Non pas si on est allergique à la littérature.
Je comprends la remarque, mais elle est assez triviale... rien n'a de valeur en soi, c'est l'homme qui donne de la valeur aux choses.C'est un objet inerte. Ce sont les gens qui trouvent qu'il peut avoir de la valeur. Il s'agit donc en fait d'un intérêt porté sur le livre, pas d'une valeur du livre tout court.
Je ne crois pas en ce subjectivisme radical, sinon tout peut valoir tout. Mes écris sur ce forum ne peuvent en aucun point égaler le génie hugolien. Il y a des valeurs objectives dans l'art. Je pourrai en faire la démonstration (j'ai passé mon année à étudier ça finalement), même si c'est complexe et qu'il y a aussi une part de subjectif.Non non, c'est un point de vue subjectif. Tout dépend les priorités de celui qui considère le livre en question.
Pourquoi ça?Déjà un Dieu bon et tout puissant, cela n'est clairement pas le cas.
Il n'est pas dit que Dieu fait des miracles tout les jours, sans oublier la portée métaphorique. Tu veux parler des trucs du genre: Jesus marche sur l'eau?Un Dieu qui fait des miracles non plus.
C'est ce que j'avais pensé et lu, mais on est loin d'avoir une réponse satisfaisante d'après les scientifiques, ce qui est normal... la science n'est pas parfaite.Ce qu'on appelle matière est en fait le résultat de l'interaction électromagnétique
Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Il n'y a pas de contradiction. Si on connait les différentes possibilités, on choisit parmi les meilleurs possibilités. Si on veut choisir d'autres options, c'est qu'on pense qu'il y a un intérêt, par exemple pour la collectivité. Donc quelque part c'est qu'on pense que ce sont les meilleures options.Remus a écrit:Pareil. Je ne sais pas hein, mais tu ne fais pas vraiment le choix selon la logique déterministe, si tu fais le choix X plutot que Y c'est parce qu'il y a une chaine causale derrière... ? Une multitude de causes certes, mais causes quand même, le résultat est l'action.3. Le libre arbitre qui est la connaissance des options possibles, ce qui permet de connaitre celles qui sont les plus profitables pour nous-mêmes, notre famille, ou tout le monde.
Le choix est un processus qui résulte de la connaissance des options et de nos aspirations. Si tu connais les options qui se présente à une personne ainsi que ses aspirations, tu peux deviner ses choix, mais ce n'est pas parce que tu les a deviné que cette personne n'est plus libre. C'est juste que tu comprends la personne. Maintenant, si tu utilises ces connaissances pour tendre un piège, alors en fait, la personne n'a plus tout son libre arbitre malgré elle, vu qu'elle ne connait plus les tenants et aboutissants. Si la personne sait qu'on lui tend un piège, alors elle prendra une autre option, c'est naturel.
Je sais qu'il y a une opposition en philosophie entre liberté et causalité. A mon avis, elle vient de la confusion entre causalité et destin. La liberté est contradictoire avec le destin, mais pas avec la causalité.
Je répète mon point de vue, à savoir que tout n'est pas bon pour tout le monde. Ce n'est pas du relativisme total, cela ne veut pas dire que n'importe quoi est bon pour n'importe qui. C'est comme l'offre et la demande. Tu veux faire manger des glaces au chocolat à quelqu'un qui aime les glaces à la vanille.Il faut d'abord s'ouvrir et éveiller son esprit (ce que l'école est "censé" nous offrir).Non pas si on est allergique à la littérature.
Non plus. Un humain a de la valeur en soi, qu'il y ait quelqu'un pour le constater ou non.Je comprends la remarque, mais elle est assez triviale... rien n'a de valeur en soi, c'est l'homme qui donne de la valeur aux choses.C'est un objet inerte. Ce sont les gens qui trouvent qu'il peut avoir de la valeur. Il s'agit donc en fait d'un intérêt porté sur le livre, pas d'une valeur du livre tout court.
Je ne pense pas cela non plus.Je ne crois pas en ce subjectivisme radical, sinon tout peut valoir tout.
Parce qu'il y a trop de choses horribles qui arrivent à des gens plutôt innocents.Pourquoi ça?Déjà un Dieu bon et tout puissant, cela n'est clairement pas le cas.
Par exemple.Il n'est pas dit que Dieu fait des miracles tout les jours, sans oublier la portée métaphorique. Tu veux parler des trucs du genre: Jesus marche sur l'eau?Un Dieu qui fait des miracles non plus.
Tout à fait.C'est ce que j'avais pensé et lu, mais on est loin d'avoir une réponse satisfaisante d'après les scientifiques, ce qui est normal... la science n'est pas parfaite.Ce qu'on appelle matière est en fait le résultat de l'interaction électromagnétique
worldpeace- Politicien
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Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Je sais qu'il y a une opposition en philosophie entre liberté et causalité. A mon avis, elle vient de la confusion entre causalité et destin. La liberté est contradictoire avec le destin, mais pas avec la causalité.
Hum c'est la question que je pose depuis une semaine, je n'ai pas encore trouvé de lecture intéressante sur le sujet mais je te promets d'y réfléchir ^^
Ce n'est pas comparable, dire qu'il y a bien plus de beauté, de génie et d'enseignement dans un Stendhal que dans un Levy est objectif. Après on peut plus ou moins apprécier... selon si on a bon ou mauvais gout ^^Tu veux faire manger des glaces au chocolat à quelqu'un qui aime les glaces à la vanille.
Mdr oui raaa mais oui bien d'accord ^^ ça me semblait évident (c'est pas un libéral qui dira le contraire!).Non plus. Un humain a de la valeur en soi, qu'il y ait quelqu'un pour le constater ou non.
C'est l'argument de Camus pour refuser Dieu, mais non tellement pour nier son existence.Parce qu'il y a trop de choses horribles qui arrivent à des gens plutôt innocents.
Mais le Dieu chrétien laisse le libre arbitre aux hommes, le malheur des hommes ne vient que d'eux te diras le chrétien.
Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Je ne suis pas Camus, moi je trouve que cela nie Dieu, en tout cas dans sa version bienfaisante. Cela n'empêche pas l'existence de Cthulu.C'est l'argument de Camus pour refuser Dieu, mais non tellement pour nier son existence.
Qu'il aille expliquer cela à un bébé en petits morceaux qui s'est pris une explosion de bombe dans la tête. L'exemple est extrême, mais c'est pour faire comprendre l'idée. Le chrétien te répondra sans doute qu'il paye pour le péché originel.Mais le Dieu chrétien laisse le libre arbitre aux hommes, le malheur des hommes ne vient que d'eux te diras le chrétien.
worldpeace- Politicien
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Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Qu'il aille expliquer cela à un bébé en petits morceaux qui s'est pris une explosion de bombe dans la tête. L'exemple est extrême, mais c'est pour faire comprendre l'idée. Le chrétien te répondra sans doute qu'il paye pour le péché originel.
NOn le chrétien dira que Dieu laisse les hommes libres, et que les hommes ne sont pas toujours très sages...
Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Et le bébé, il est libre ?
worldpeace- Politicien
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Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Heu libre de quoi? c'est l'homme qui l'a tué en faisant exploser une bombe non?
Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
le bébé est un homme
worldpeace- Politicien
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Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Tu fais comme tu veux. Mais affirmer l'inexistence de Dieu comme unique vérité c'est du simple fanatisme.je préfère ne pas croire en Dieu
Tu joues trop sur les mots, mais tu as sûrement bien compris ce que je disais.Si, tu vois bien, je l'affirme. Je le dis, je le prononce.
On m'a juste conseillé de lire la Bible, je verrai bien quand j'aurai le temps. Puis je ne vois pas pourquoi il faudrait rejeter ce livre, peut-être que son contenu est tout à fait sensé. Puis je ne suis pas chrétien, mais théiste (sauf que je ne sais pas encore exactement quoi).Alors là, on est au niveau de la rumeur. Tu crois ce que t'as dit une personne qui a lu un livre que des personnes ont écrit, parce qu'on leur a raconté quelque chose.
Démontre moi l'inexistence d'un Dieu ex-nihilo pour voir.On pourra démontrer l'inexistence de telle ou telle définition
Et ? pourquoi l'idée serait fausse ?Un concept est une idée, c'est à dire une activation neuronale, et des réseaux d'activation.
Méconnaissance de la psychologie : là tu ne parles que du positivisme, qui, sous ses allures de science, n'est que de la métaphysique.Il s'agit donc d'un phénomène qui se passe dans les cerveaux humains, ce dont parle la psychologie
Comment veux-tu que je te le prouve ? c'est impossible, vu que je ne connais pas les infinis. Ce serait faire de la métaphysique tenter de prouver l'existence de Dieu... comme son inexistence d'ailleurs. C'est aussi métaphysique de dire "tout est matière", puisqu'on ne connait pas la matière. Notre vision est limitée.cela ne prouve pas l'existence de Dieu
Le fondement même de la matière, qu'est-ce que la matière ? nous connaissons l'atome, les protons, neutrons, électrons, nous connaissons même les quarks et autres gluons, puis après ? de quoi sont constitués ces gluons ? et de quoi est constitué ce qui constitue les gluons ? savons nous cela ? non ! donc nous ne connaissons pas la matière. Le matérialisme est donc quelque chose de purement métaphysique.Qu'appelles-tu base dans ce contexte ?
Même pas.Orgasme, non, mais satisfaction ?
Toi pas mais moi oui. Un fanatique c'est quelqu'un qui fait passer une croyance pour une vérité absolue, comme ton matérialisme.Amusant comment tu renverses l'accusation de fanatisme, que je ne t'ai pas adressé personnellement.
ça ne relève de rien du tout, la psychologie n'est pas que positiviste, il y a aussi la phénoménologie, ou encore la psychanalyse, le rogérisme et j'en passe.C'est une posture qui relève de la psychologie
NB-Helvetia- Démago
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Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Après, soit on vit dans un monde rationnel ou l'on peut affirmer que quelque chose existe qu'une fois prouvé (genre dieu qui parle a travers un nuage comme dans The Holy Graal).
Sinon ben... On peut pensé que ça existe, mais au lieu d'en convaincre le monde vaut mieux chercher des preuves tangibles.
Hors la, tout les miracles dit "divins" se révèlent être des canulars. Je pense a la vierge qui pleure des larmes de sang par exemple.
Donc voila, Jésus est un Goa'uld, il a été placé dans un sarcophage et s'est barré par la porte des étoiles. ça c'est scientifique.
Sinon ben... On peut pensé que ça existe, mais au lieu d'en convaincre le monde vaut mieux chercher des preuves tangibles.
Hors la, tout les miracles dit "divins" se révèlent être des canulars. Je pense a la vierge qui pleure des larmes de sang par exemple.
Donc voila, Jésus est un Goa'uld, il a été placé dans un sarcophage et s'est barré par la porte des étoiles. ça c'est scientifique.
Romulus l'Ours- Sage de Politeen
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Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
On peut affirmer ce qu'on veut. On peut croire ce qu'on veut.Après, soit on vit dans un monde rationnel ou l'on peut affirmer que
quelque chose existe qu'une fois prouvé (genre dieu qui parle a travers
un nuage comme dans The Holy Graal).
Personnellement, je suis rationnel, mais je crois en des choses que je
n'ai pas prouvé. Mais je ne suis pas relativiste non plus à croire en
n'importe quoi. Je pense qu'il n'est pas raisonnable de croire en Dieu.
Si tu veux y croire quand même, tu fais ce que tu veux.
Non, c'est simplement être convaincu de quelque chose. Si que j'affirme quelque chose tu le prennes pour du fanatisme, alors tu ne sais pas prendre de la distance par rapport aux autres et ce qu'ils disent. Il est évident que lorsque quelqu'un parle, il s'agit de son point de vue, qui n'engage que lui.NB-Helvetia a écrit:Tu fais comme tu veux. Mais affirmer l'inexistence de Dieu comme unique vérité c'est du simple fanatisme.
Non, tu vois des obligations où il y en a pas. Comme juste avant, j'affirme quelque chose et tu le prends pour une obligation. Tu confonds affirmation et obligation.Tu joues trop sur les mots, mais tu as sûrement bien compris ce que je disais.Si, tu vois bien, je l'affirme. Je le dis, je le prononce.
Oui bah si tu l'as jamais lu, tu peux croire ce que tu veux à son sujet.Puis je ne vois pas pourquoi il faudrait rejeter ce livre, peut-être que son contenu est tout à fait sensé.
Si tu parles du potentiel d'existence, j'ai déjà dit plus haut que j'y croyais à moitié, mais que je n'en déduisais pas pour autant que ce soit une personne. D'ailleurs, je pense que par nature, un potentiel d'existence est plutôt une absence de structure, donc cela ne peut pas constituer une entité.Démontre moi l'inexistence d'un Dieu ex-nihilo pour voir.On pourra démontrer l'inexistence de telle ou telle définition
Mais encore ?Méconnaissance de la psychologie : là tu ne parles que du positivisme, qui, sous ses allures de science, n'est que de la métaphysique.
Fais un peu de mathématiques alors.c'est impossible, vu que je ne connais pas les infinis.
Tout à fait.C'est aussi métaphysique de dire "tout est matière", puisqu'on ne connait pas la matière. Notre vision est limitée.
Ils peuvent être des particules élémentaires, c'est-à-dire pas constitué d'autre chose.et de quoi est constitué ce qui constitue les gluons ?
C'est une interprétation de ta part de mes propos. Je ne pense pas que tout est matière, je pense qu'il y a aussi des rayonnements électromagnétiques, la gravitation. Et puis il y a aussi les interactions sociales qui font que nous sommes un tout.Toi pas mais moi oui. Un fanatique c'est quelqu'un qui fait passer une croyance pour une vérité absolue, comme ton matérialisme.
worldpeace- Politicien
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Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Je voyais la chose autrement. Je dissocie croyance et connaissance, tu fais passer un croyance pour une vérité. Je crois en l'existence d'un Dieu, mais c'est uniquement de la croyance, je ne peux pas dire que Dieu existe, ce serait entrer dans le domaine de la connaissance.Non, c'est simplement être convaincu de quelque chose. Si que j'affirme quelque chose tu le prennes pour du fanatisme, alors tu ne sais pas prendre de la distance par rapport aux autres et ce qu'ils disent. Il est évident que lorsque quelqu'un parle, il s'agit de son point de vue, qui n'engage que lui.
"Dieu n'existe pas" est l'affirmation d'une obligation. -_-'Non, tu vois des obligations où il y en a pas. Comme juste avant, j'affirme quelque chose et tu le prends pour une obligation. Tu confonds affirmation et obligation.
On ne parle pas de psychologie de manière générale, c'est tellement vaste. Alors que veux-tu de plus ?Mais encore ?
Parce que les mathématiques me montreront l'infiniment petit et l'infiniment grand ? tu as dû faire des math pour atteindre la connaissance absolueFais un peu de mathématiques alors.
On en saura rien, c'est spéculatif.ils peuvent être des particules élémentaires, c'est-à-dire pas constitué d'autre chose.
NB-Helvetia- Démago
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Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
De quelle phrase parles-tu précisément ?NB-Helvetia a écrit:Je dissocie croyance et connaissance, tu fais passer un croyance pour une vérité.
Ben si, tu peux dire que Dieu existe, si tu le crois. Encore faudrait-il préciser ce que tu entends par "Dieu" ?Je crois en l'existence d'un Dieu, mais c'est uniquement de la croyance, je ne peux pas dire que Dieu existe, ce serait entrer dans le domaine de la connaissance.
Ben non. D'ailleurs je n'ai pas dit cela, j'ai dit que pour beaucoup de définition, on peut démontrer que Dieu n'existe pas, mais pas pour toutes les définitions, certaines étant par nature indémontrables."Dieu n'existe pas" est l'affirmation d'une obligation. -_-'
"On ne parle pas", c'est quoi ? une négation de notre discussion ? un ordre ?On ne parle pas de psychologie de manière générale, c'est tellement vaste.
Tu recommences tes pitreries. Les mathématiques parlent d'infiniment grand et d'infiniment petit. D'ailleurs d'un point de vue mathématique, il n'y a pas d'infiniment petit dans le monde, puisqu'on est arrivé, semble-t-il pour le moment, à une limite de taille avec les particules élémentaires. Il n'y aurait pas non plus d'infiniment grand, puisqu'apparemment l'univers serait de taille finie. Il me semble que ce sont dernières conclusions scientifiques à ces sujets.Parce que les mathématiques me montreront l'infiniment petit et l'infiniment grand ? tu as dû faire des math pour atteindre la connaissance absolueFais un peu de mathématiques alors.
La science est en grande partie spéculative quant à la nature exacte du réel, mais par contre, les modèles décrivent la réalité avec une grande précision. On calcul par exemple la trajectoire des rayons lumineux qui est déviée par les astres avec une très grande précision. Ce que tu trouveras dans la Bible comme calcul est que l'aire d'un cercle de rayon 1 est environ 3. C'est vraiment pas précis. Si tu peux trouver des choses dans la Bible qui te permette d'expliquer le réel et de le prédire, alors on pourra conclure que la Bible a une certaine précision scientifique. Pour le moment, les seules "preuves" que je connaisse sont des associations d'idées, de jouer avec les nombres et les lettres, utiliser des coïncidences pour donner une impression de quelque chose, ce n'est pas convaincant. Certaines personnes se sont même penchées sur la façon dont on peut donner l'impression qu'il y a des liens logiques entres les choses alors qu'il n'y en a pas.On en saura rien, c'est spéculatif.ils peuvent être des particules élémentaires, c'est-à-dire pas constitué d'autre chose.
D'un point de vue physique donc, la valeur scientifique de la bible est nulle. D'un point de vue psychologique, c'est différent, mais comment faire la différence entre quelque chose de prévu et quelque chose d'inculqué ? Si on part du principe que la Bible est vrai et que Dieu existe, comment ne pas s'étonner d'arriver à la conclusion que la Bible est vrai et que Dieu existe ? D'ailleurs, les croyants sélectionnent les choses qui les arrangent, les raisonnements qui démontrent ce qu'ils veulent démontrer et ignorent ceux qui démontrent le contraire. Sinon, il se rendraient compte de l'absurdité de leur croyance.
worldpeace- Politicien
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Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
D'ailleurs d'un point de vue mathématique, il n'y a pas d'infiniment petit dans le monde, puisqu'on est arrivé, semble-t-il pour le moment, à une limite de taille avec les particules élémentaires. Il n'y aurait pas non plus d'infiniment grand, puisqu'apparemment l'univers serait de taille finie. Il me semble que ce sont dernières conclusions scientifiques à ces sujets.
La mathématique n'a jamais prouvé les infinités, même si c'est tout à fait cohérent, c'est le bon sens.
Tu confonds le plan physique et mathématique. L'infiniment petit existe en math, pas en physique semble t-il.
C'est tout ce que je voulais dire ^^
Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Ben c'est justement ce que je dis.Tu confonds le plan physique et mathématique. L'infiniment petit existe en math, pas en physique semble t-il.
Ah ben si. Soit E l'ensemble des entier naturels. Supposons qu'il soit fini. Alors il existe une nombre M qui est le maximum. Comme M+1 est aussi un entier, c'est qui fait partie de E, et donc M n'était pas le maximum. Il n'y a donc pas de maximum, et l'ensemble est donc infini.La mathématique n'a jamais prouvé les infinités
worldpeace- Politicien
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Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
nan c'est plus compliqué que cela, c'est un axiome:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Axiome_de_l'infini
http://fr.wikipedia.org/wiki/Axiome_de_l'infini
Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
"Dieu n'existe pas."De quelle phrase parles-tu précisément ?
Créateur, Législateur et Juge.Ben si, tu peux dire que Dieu existe, si tu le crois. Encore faudrait-il préciser ce que tu entends par "Dieu" ?
Lesquels ?j'ai dit que pour beaucoup de définition, on peut démontrer que Dieu n'existe pas
"On ne peut pas parler..." tu joues encore sur les mots, viens en au fait ! la psychologie ne peut pas être résumée au positivisme, c'est comme si on disait que la science est la biologie."On ne parle pas", c'est quoi ? une négation de notre discussion ? un ordre ?
Semble-t-il ! on est arrivé à un certain stade de connaissance mais on ne sait pas plus.il n'y a pas d'infiniment petit dans le monde, puisqu'on est arrivé, semble-t-il pour le moment, à une limite de taille avec les particules élémentaires
Alors à ton avis l'univers se trouve dans quoi ? puis d'autres scientifiques disent que l'univers est infini et que c'est la part matérielle qui s'épand dans la part vide.Il n'y aurait pas non plus d'infiniment grand, puisqu'apparemment l'univers serait de taille finie
Une bonne part de la science est donc métaphysique.La science est en grande partie spéculative quant à la nature exacte du réel
Bof c'est comme si je prenais le "K" de Dino Buzzati, que je te disais que ce livre dit des choses vraies et que tu me répondes que les poissons ça ne parle pas. La Bible n'a aucune valeur scientifique puisque c'est philosophique.D'un point de vue physique donc, la valeur scientifique de la bible est nulle. D'un point de vue psychologique, c'est différent, mais comment faire la différence entre quelque chose de prévu et quelque chose d'inculqué ? Si on part du principe que la Bible est vrai et que Dieu existe, comment ne pas s'étonner d'arriver à la conclusion que la Bible est vrai et que Dieu existe ? D'ailleurs, les croyants sélectionnent les choses qui les arrangent, les raisonnements qui démontrent ce qu'ils veulent démontrer et ignorent ceux qui démontrent le contraire. Sinon, il se rendraient compte de l'absurdité de leur croyance.
NB-Helvetia- Démago
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Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
Taratata, là tu mets en avant la théorisation de Zermelo-Fraenkel mais tu n'en as pas besoin pour démontrer l'infinité des nombres entiers. Les axiomes de Peano décrivent déjà les entiers. Et d'ailleurs tu n'as pas besoin de Peano pour comprendre ce que veut dire n+1.Remus a écrit:nan c'est plus compliqué que cela, c'est un axiome:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Axiome_de_l'infini
La théorie ZF est un cadre pour parler des ensembles. Et bien sûr, ce cadre prévoit ici les infinités dénombrables. Le problème avec les ensembles, c'est que si on admet qu'un ensemble peut contenir ce qu'on veut, on aboutit à des contradictions. Mais c'est plus un problème avec les mathématiques qu'un problème avec les ensembles. En mathématiques on a des problèmes avec des propositions du genre "Cette phrase est fausse" ou bien du genre...
A : "la proposition B est fausse"
B : "la proposition A est vraie"
Dès que la temporalité entre en jeu, c'est foutu, s'il y a un cycle qui se contredit, cela donne une absurdité en mathématiques, du fait de l'axiome du tiers-exclu. Ce ne sont pas des problèmes existentiels en fait, mais des problèmes de détermination, les mathématiques cherchant à tout prix à déterminer du vrai et du faux. La valeur logique "paradoxale" est peu courante en mathématique, bien que tout à fait définissable.
worldpeace- Politicien
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Re: Dieu, métaphore de la domination ou de la moralité
C'est un avis, et ? Enfin, je l'ai plus ou moins étayé, ou bien j'ai dis que c'était ce que je pensais. En tout cas, si je n'ai pas mis devant qu'il s'agissait de mon avis, c'est comme cela que je l'entends. D'ailleurs, j'ai précisé que cela dépendait des définitions, mais ça ça rentre par une oreille et ça sort par l'autre NB.NB-Helvetia a écrit:"Dieu n'existe pas."De quelle phrase parles-tu précisément ?
Créateur, cela est équivalent au potentiel d'existence, chose qui est effectivement difficilement démontrable ou indémontrable, même si en soi, cela pose déjà question. En effet, comme affirmer qu'un potentiel d'existence existe ? Si c'est un potentiel, ce n'est pas l'existence, et donc il n'existe pas vraiment. Le fait d'affirmer qu'il n'existe pas peut aussi être problématique, alors on arrivera peut-être à la conclusion que ce potentiel d'existence est ni existant, ni inexistant.Créateur, Législateur et Juge.Ben si, tu peux dire que Dieu existe, si tu le crois. Encore faudrait-il préciser ce que tu entends par "Dieu" ?
Pour le législateur et juge, pour moi ce sont les humains qui font cela, de manière consciente ou inconsciente, et pas toujours très bien, il suffit de voir comme se passe les choses dans la réalité. Donc là je ne te suis pas. D'ailleurs je pense plutôt le contraire. Si un être magique cherchait à faire régner la justice sur Terre, il y arriverait beaucoup plus que cela. Les humains sont assez moutonniers alors ils le suivraient s'il existait et se manifestait.
pourquoi parles-tu de positivisme ?la psychologie ne peut pas être résumée au positivisme, c'est comme si on disait que la science est la biologie.
Certes, mais c'est déjà pas mal.Semble-t-il ! on est arrivé à un certain stade de connaissance mais on ne sait pas plus.
Ta question revient à chercher un extérieur à l'univers. Or l'univers n'a pas d'extérieur. Il n'est pas comme une boule plongée dans quelque chose. Si on admet qu'il est fini, il est l'espace fini et infini en même temps, tout comme on a l'impression que la Terre a une surface infinie tant qu'on ne peut pas en faire le tour. Il n'y a pas de "fin" de la planète quand on se déplace à sa surface 2D. Pour l'univers, on peut imaginer la même chose mais en 3D, on peut se déplacer dedans sans atteindre le bord. Il n'y a alors pas d'extérieur.Alors à ton avis l'univers se trouve dans quoi ?Il n'y aurait pas non plus d'infiniment grand, puisqu'apparemment l'univers serait de taille finie
Ce sont deux choses différentes. La matière est dans l'espace, c'est sûr, cet espace pouvant être fini ou infini.puis d'autres scientifiques disent que l'univers est infini et que c'est la part matérielle qui s'épand dans la part vide.
Oui, et c'est important d'avoir ce recul quand on fait de la science si on veut garder son objectivité. Ce ne sont que des modèles, ce que tout physicien sérieux te rappellera.Une bonne part de la science est donc métaphysique.La science est en grande partie spéculative quant à la nature exacte du réel
Alors la Bible est du genre métaphorique, et ce n'est pas une question de vérité mais de spiritualité humaine (c'est-à-dire des choses qui se passent dans l'esprit humain), c'est-à-dire de la psychologie.Bof c'est comme si je prenais le "K" de Dino Buzzati, que je te disais que ce livre dit des choses vraies et que tu me répondes que les poissons ça ne parle pas. La Bible n'a aucune valeur scientifique puisque c'est philosophique.
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