Comment marche la Religion ?
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POLITEEN :: Les XIII forums :: Religions
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Comment marche la Religion ?
Comment marche la Religion ?
(L'Institution)
I Prendre dans le filet
(A) Ego surdimensionné et idée qu'on crée le monde autour de soi + toutes les choses horribles que l'on peut constater => sentiment de culpabilité d'avoir créé ces choses
(B) Culpabilité + principe de punition des fautes => Sentiment qu'on va se faire lyncher => recherche d'un sauveur => adoration de Jésus Christ
(C) Souffrance et mort du Christ = reflet de la souffrance qu'on pourrait subir si on était punis
(D) Rejet de la punition sur Jésus et mutualisation de notre culpabilité sur Jésus => Jésus bouc émissaire : « Jésus est mort pour nos péchés »
A+B+C+D => Culpabilisation de ceux qui ont un égo qui déborde => aversion pour l'égo et pour soi-même
Jésus était venu sur Terre pour nous sauver et on l'a tué => culpabilité de l'humanité d'avoir tué le représentant du Créateur de l'Univers sur Terre = sorte de péché originel chrétien => Culpabilisation également de ceux qui n'ont pas d'égo et qui ont une vision globale des choses
II Masochisme individuel et groupal
Avidité de pouvoir => Envie de remplacer celui qui a le centre l'attention, à savoir Jésus => Tentation de lui ressembler => Masochisme altruiste (vouloir se faire souffrir au bénéfice d'autrui) => Idéologie du travail (travail vient tripalium signifiant triple pal, un instrument de torture) => Fierté de souffrir pour les autres
Redirection de l'agressivité sur soi => Tranquilisation des autres qui n'ont pas peur d'être attaqué par les chrétiens => Sympathie pour le christianisme voire conversion
Avoir souffert pour ressembler au seigneur de l'Univers => Jalousie envers ceux qui ne souffrent pas => Culpabilisation plus ou moins violente envers les chômeurs + légitimation de les faire souffrir « comme tout le monde » : utilisation de la répression naturelle du groupe pour faire plier les gens.
De nos jours, contrainte financière : taxe d'habition + loyer ou taxes foncières => Sorte de taxation de la vie. Que la répression groupale ait une motivation religieuse ou financière, cela crée chez les chômeurs la peur du groupe et le mépris des chômeurs et des SDF qui ne gagnent pas « leur dignité » ou leur droit de vivre.
III Clivage entre dominés et dominants
I + II => Généralisation de l'alternative entre d'une part un état d'esprit victimaire et une dépression collective vis-à-vis de la vie et d'autre part une soumission aux preceptes chrétiens et d'être ainsi symboliquement du côté du dominant (dominus = le seigneur) avec un mélange de joie de donner et de peur d'être puni (double contrainte par l'avidité et par la peur). Etre symboliquement du côté du dominant ne voulant pas nécessairement dire être soi-même dominant.
(A) Obligation du travail => Occupation des gens (et de leur esprit pour les intellectuels) => Pas de temps pour penser et créer des contacts => Pas d'organisation parallèle des gens pour sortir des systèmes d'oppression
(B) De nos jours, journée de travail => Fatigué chez soi => Télévision sans esprit critique => Déréalisation et médiamensonges => Endoctrinement pour soutenir le système et n'y voir aucune alternative
A + B : Travail => Protection de la hiérarchie
Préceptes chrétiens de soumision à l'autorité qui « vient de Dieu » => Soumission collective aux dominants (le fait qu'ils soient dominants est « la preuve » qu'il sont du côté de Dieu) + rejet de ceux qui ne se soumettent pas car ce sont des hérétiques => Solitude des dissidents qui remettent en cause l'Autorité
Clivage entre les égos : se sentir coupable et travailler pour expier ses fautes, ou bien être dominateur et se sentir supérieur de travailler pour Dieu ou la Collectivité (notion de « mission »). En langage marxiste, d'une part le prolétariat qu'on fait trimer ainsi que la culpabilisation des petits patrons qui ont trop d'égo et d'autre part le grand Capital de la classe dirigeante qui est au-dessus de cela. Le Capital = Dieu.
IV Croyants et non croyants
Il y a ceux qui croient en Dieu (aveuglement salutaire), et ceux qui constatent l'emprise de la hiérarchie (à l'origine signifiant la hiérarchie des religieux) et qui se soumettent par pragmatisme. La hiérarchie peut prendre toute sorte de forme, la forme actuelle étant :
Riche actionnariat > PDG > Cadres > Employés.
Indirectement, le Grand Capital exploite les Petits Employés. Pourtant, en terme de nombre, les gros actionnaires sont très petit à côté des travailleurs de la base. Principe de la pyramide hiérarchique qui n'est possible que par l'ignorance de la majorité => Maintien de l'ignorance du peuple par tout moyen (de nos jours mauvais système éducatif, télépoubelle, médiamensonges).
La religion chrétienne est encore tout à fait adaptée au monde du travail. Mais pour ceux qui n'y croient pas, on a trouvé des remplacements au système de contrainte chrétien (peur du chômage et du changement climatique, piédestal pour le grand Capital, Enfer des chômeurs etc.) La morale est que les seuls qui ont le droit et la légitimité d'être créateurs sont ceux qui sont du côté de la hiérarchie qui vient de Dieu, c'est-à-dire des dominants, qui assurent les missions soit-disant pour la Collectivité, en réalité pour le Capital (ou pour Dieu).
V L'ambivalence de la religion
Il y a bien entendu des croyants qui suivent des nobles buts. Mais les institutions religieuses comme l'Eglise poursuivent des buts semblables au grand Capital. D'ailleurs l'Opus Dei matérialise cette collusion d'intérêts où l'on applique les concepts chrétiens de dévotion au travail à des buts capitalistes, qui seraient subordonnés aux intérêts de l'Eglise et donc à la générosité chrétienne. La prétention d'oeuvrer pour le bien ne se retrouve pas que dans les institutions religieuses. Il n'est pas rare que les très riches donnent de l'argent pour de bonnes oeuvres (faisant alors parfois un nouveau business). De même, les Etats des pays dominateurs donnent directement une « aide publique au développement » aux Etats des pays pauvres, ou bien indirectement par FMI (fond monétaire international) qui à son tour prête aux Etats des pays pauvres.
Soumission aveugle à la hiérarchie => Accroissement du pouvoir de ceux qui sont en haut de la hiérarchie => Nécessité de légitimiation du pouvoir
Elections « démocratiques » => Acceptation de la domination étatique « légitime »
Bonnes oeuvres de l'Eglise => Acceptation de la domination religieuse
Dons aux bonnes oeuvres => Acceptation de la domination du grand Capital
Comportement sympathique des dirigeants en présence des subordonnés => Acceptation de leur personne
Acceptation du fait des bonnes actions => Effet boomerang vis-à-vis de l'agressivité => Redirection de l'agressivité visant les dominants vers ceux qui expriment cette agressivité + Renforcement de la solidarité des braves gens envers le pouvoir => Honte de la révolte
Bonnes actions => Impression que le pouvoir assure ou cherchent à satisfaire l'intérêt collectif (A)
A => Renoncement à la révolte contre les dominants puisque l'on fait déjà le nécessaire pour tendre vers la justice => Endormissement des masses
A => Légitimation du pouvoir => Légitimation des « missions » reçues via la hiérarchie => Culpabilisation de la lutte contre la hiérarchie
A => Sentiment qu'il existe de l'injustice et qu'on fait tout pour la combattre, mais que c'est tellement difficile que l'injustice persiste => Canalisation des aspirations à la justice dans la mélancolie et le pessimisme à propos de l'humanité (B)
B => Fatigue existentielle => Abandon de l'effort pour la justice
B => Idée que dans le fond, l'humanité mérite son sort => Déplacement de la culpabilité réelle des dirigeants vers une culpabilité collective fictive => Justification du travail de la base pour expier... les fautes des dirigeants ! => Souffrance morale lorsque l'on ne trouve pas de travail
(L'Institution)
I Prendre dans le filet
(A) Ego surdimensionné et idée qu'on crée le monde autour de soi + toutes les choses horribles que l'on peut constater => sentiment de culpabilité d'avoir créé ces choses
(B) Culpabilité + principe de punition des fautes => Sentiment qu'on va se faire lyncher => recherche d'un sauveur => adoration de Jésus Christ
(C) Souffrance et mort du Christ = reflet de la souffrance qu'on pourrait subir si on était punis
(D) Rejet de la punition sur Jésus et mutualisation de notre culpabilité sur Jésus => Jésus bouc émissaire : « Jésus est mort pour nos péchés »
A+B+C+D => Culpabilisation de ceux qui ont un égo qui déborde => aversion pour l'égo et pour soi-même
Jésus était venu sur Terre pour nous sauver et on l'a tué => culpabilité de l'humanité d'avoir tué le représentant du Créateur de l'Univers sur Terre = sorte de péché originel chrétien => Culpabilisation également de ceux qui n'ont pas d'égo et qui ont une vision globale des choses
II Masochisme individuel et groupal
Avidité de pouvoir => Envie de remplacer celui qui a le centre l'attention, à savoir Jésus => Tentation de lui ressembler => Masochisme altruiste (vouloir se faire souffrir au bénéfice d'autrui) => Idéologie du travail (travail vient tripalium signifiant triple pal, un instrument de torture) => Fierté de souffrir pour les autres
Redirection de l'agressivité sur soi => Tranquilisation des autres qui n'ont pas peur d'être attaqué par les chrétiens => Sympathie pour le christianisme voire conversion
Avoir souffert pour ressembler au seigneur de l'Univers => Jalousie envers ceux qui ne souffrent pas => Culpabilisation plus ou moins violente envers les chômeurs + légitimation de les faire souffrir « comme tout le monde » : utilisation de la répression naturelle du groupe pour faire plier les gens.
De nos jours, contrainte financière : taxe d'habition + loyer ou taxes foncières => Sorte de taxation de la vie. Que la répression groupale ait une motivation religieuse ou financière, cela crée chez les chômeurs la peur du groupe et le mépris des chômeurs et des SDF qui ne gagnent pas « leur dignité » ou leur droit de vivre.
III Clivage entre dominés et dominants
I + II => Généralisation de l'alternative entre d'une part un état d'esprit victimaire et une dépression collective vis-à-vis de la vie et d'autre part une soumission aux preceptes chrétiens et d'être ainsi symboliquement du côté du dominant (dominus = le seigneur) avec un mélange de joie de donner et de peur d'être puni (double contrainte par l'avidité et par la peur). Etre symboliquement du côté du dominant ne voulant pas nécessairement dire être soi-même dominant.
(A) Obligation du travail => Occupation des gens (et de leur esprit pour les intellectuels) => Pas de temps pour penser et créer des contacts => Pas d'organisation parallèle des gens pour sortir des systèmes d'oppression
(B) De nos jours, journée de travail => Fatigué chez soi => Télévision sans esprit critique => Déréalisation et médiamensonges => Endoctrinement pour soutenir le système et n'y voir aucune alternative
A + B : Travail => Protection de la hiérarchie
Préceptes chrétiens de soumision à l'autorité qui « vient de Dieu » => Soumission collective aux dominants (le fait qu'ils soient dominants est « la preuve » qu'il sont du côté de Dieu) + rejet de ceux qui ne se soumettent pas car ce sont des hérétiques => Solitude des dissidents qui remettent en cause l'Autorité
Clivage entre les égos : se sentir coupable et travailler pour expier ses fautes, ou bien être dominateur et se sentir supérieur de travailler pour Dieu ou la Collectivité (notion de « mission »). En langage marxiste, d'une part le prolétariat qu'on fait trimer ainsi que la culpabilisation des petits patrons qui ont trop d'égo et d'autre part le grand Capital de la classe dirigeante qui est au-dessus de cela. Le Capital = Dieu.
IV Croyants et non croyants
Il y a ceux qui croient en Dieu (aveuglement salutaire), et ceux qui constatent l'emprise de la hiérarchie (à l'origine signifiant la hiérarchie des religieux) et qui se soumettent par pragmatisme. La hiérarchie peut prendre toute sorte de forme, la forme actuelle étant :
Riche actionnariat > PDG > Cadres > Employés.
Indirectement, le Grand Capital exploite les Petits Employés. Pourtant, en terme de nombre, les gros actionnaires sont très petit à côté des travailleurs de la base. Principe de la pyramide hiérarchique qui n'est possible que par l'ignorance de la majorité => Maintien de l'ignorance du peuple par tout moyen (de nos jours mauvais système éducatif, télépoubelle, médiamensonges).
La religion chrétienne est encore tout à fait adaptée au monde du travail. Mais pour ceux qui n'y croient pas, on a trouvé des remplacements au système de contrainte chrétien (peur du chômage et du changement climatique, piédestal pour le grand Capital, Enfer des chômeurs etc.) La morale est que les seuls qui ont le droit et la légitimité d'être créateurs sont ceux qui sont du côté de la hiérarchie qui vient de Dieu, c'est-à-dire des dominants, qui assurent les missions soit-disant pour la Collectivité, en réalité pour le Capital (ou pour Dieu).
V L'ambivalence de la religion
Il y a bien entendu des croyants qui suivent des nobles buts. Mais les institutions religieuses comme l'Eglise poursuivent des buts semblables au grand Capital. D'ailleurs l'Opus Dei matérialise cette collusion d'intérêts où l'on applique les concepts chrétiens de dévotion au travail à des buts capitalistes, qui seraient subordonnés aux intérêts de l'Eglise et donc à la générosité chrétienne. La prétention d'oeuvrer pour le bien ne se retrouve pas que dans les institutions religieuses. Il n'est pas rare que les très riches donnent de l'argent pour de bonnes oeuvres (faisant alors parfois un nouveau business). De même, les Etats des pays dominateurs donnent directement une « aide publique au développement » aux Etats des pays pauvres, ou bien indirectement par FMI (fond monétaire international) qui à son tour prête aux Etats des pays pauvres.
Soumission aveugle à la hiérarchie => Accroissement du pouvoir de ceux qui sont en haut de la hiérarchie => Nécessité de légitimiation du pouvoir
Elections « démocratiques » => Acceptation de la domination étatique « légitime »
Bonnes oeuvres de l'Eglise => Acceptation de la domination religieuse
Dons aux bonnes oeuvres => Acceptation de la domination du grand Capital
Comportement sympathique des dirigeants en présence des subordonnés => Acceptation de leur personne
Acceptation du fait des bonnes actions => Effet boomerang vis-à-vis de l'agressivité => Redirection de l'agressivité visant les dominants vers ceux qui expriment cette agressivité + Renforcement de la solidarité des braves gens envers le pouvoir => Honte de la révolte
Bonnes actions => Impression que le pouvoir assure ou cherchent à satisfaire l'intérêt collectif (A)
A => Renoncement à la révolte contre les dominants puisque l'on fait déjà le nécessaire pour tendre vers la justice => Endormissement des masses
A => Légitimation du pouvoir => Légitimation des « missions » reçues via la hiérarchie => Culpabilisation de la lutte contre la hiérarchie
A => Sentiment qu'il existe de l'injustice et qu'on fait tout pour la combattre, mais que c'est tellement difficile que l'injustice persiste => Canalisation des aspirations à la justice dans la mélancolie et le pessimisme à propos de l'humanité (B)
B => Fatigue existentielle => Abandon de l'effort pour la justice
B => Idée que dans le fond, l'humanité mérite son sort => Déplacement de la culpabilité réelle des dirigeants vers une culpabilité collective fictive => Justification du travail de la base pour expier... les fautes des dirigeants ! => Souffrance morale lorsque l'on ne trouve pas de travail
worldpeace- Politicien
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Re: Comment marche la Religion ?
Il y a beaucoup de choses intéressantes et beaucoup de choses farfelues, dans ce que tu dis.
Tenter de retracer la généalogie du phénomène religieux en essayant de comprendre les mécanismes inconscients est une entreprise sans limites...
Personnellement, je pense que la religion découle tout simplement de la peur de la mort. La religion s'est présentée comme un besoin car elle propose une doctrine du salut qui permet de donner un sens à quelque chose qui n'en a pas.
Tenter de retracer la généalogie du phénomène religieux en essayant de comprendre les mécanismes inconscients est une entreprise sans limites...
Personnellement, je pense que la religion découle tout simplement de la peur de la mort. La religion s'est présentée comme un besoin car elle propose une doctrine du salut qui permet de donner un sens à quelque chose qui n'en a pas.
Chadagova- Idéologue
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Re: Comment marche la Religion ?
J'ai utilisé "non croyant" dans le sens des personnes qui ne subliment pas leur perception de la hiérarchie par une construction mentale omnipotente qu'on appelle Dieu, ce qui, à mon avis, est une sorte de psychose d'un point de vue psychologique.Remus a écrit:Il faudrait m'expliquer ce que veut dire non croyant
worldpeace- Politicien
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Re: Comment marche la Religion ?
En fait, je ne parle pas de la religion dans le sens le plus général du terme, qui va jusqu'aux croyances animistes. Je pense au phénomène de la Religion au sens de l'institution qui a été construites afin d'avoir un pouvoir sur les autres hommes. Il s'agit d'une manipulation qui utilise les ressorts de la psychologie individuelle (la peur de la mort, la créativité) mais aussi de la psychologie de groupe (la répression de l'égoïsme en l'occurence).Chadagova a écrit:Personnellement, je pense que la religion découle tout simplement de la peur de la mort. La religion s'est présentée comme un besoin car elle propose une doctrine du salut qui permet de donner un sens à quelque chose qui n'en a pas.
worldpeace- Politicien
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Re: Comment marche la Religion ?
Voilà. Je ne suis pas d'accord avec toi, la religion n'est pas un produit qui a été conçu pour dominer les peuples. L'institutionnalisation de la religion à travers le clergé et l'Etat est une évolution inconsciente et historique du phénomène religieux. Certes la religion a été instrumentalisée par des individus arrivistes pour satisfaire leur propres intérêts mais avant toute chose la religion est une doctrine du salut, pas une manipulation collective.WP a écrit:Je pense au phénomène de la Religion au sens de l'institution qui a été construites afin d'avoir un pouvoir sur les autres
Après si ton objet d'étude se concentre que sur cet aspect manipulateur... je n'est rien à dire ; mais la religion avant tout ce n'est pas ça.
Chadagova- Idéologue
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Re: Comment marche la Religion ?
Je rejoins parfaitement Chad.
D'ailleurs dénigrer la religion à tout va c'est aussi dangereux que de sombrer dans le fanatisme.
Vous n'avez pas idée à quel point la religion est partie prenante de notre pensée occidentale moderne.
D'ailleurs dénigrer la religion à tout va c'est aussi dangereux que de sombrer dans le fanatisme.
Vous n'avez pas idée à quel point la religion est partie prenante de notre pensée occidentale moderne.
Re: Comment marche la Religion ?
Même Nietzsche le philosophe au marteau qui a passé sa vie à casser les idoles (quelle qu'elles soient ), reconnait l'utilité de la religion ne serait ce que par l'opposition qu'elle suscite.Vous n'avez pas idée à quel point la religion est partie prenante de notre pensée occidentale moderne
La religion a une qualité rare qui est de créer, combler les vides...
Chadagova- Idéologue
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Re: Comment marche la Religion ?
Il en dégage même deux choses qui m'ont fondamentalement marqué:
1- la religion, l'illusion est une nécessité vitale pour l'homme et même source de puissance.
2- De fait, tout les hommes développe une forme de religion, illusion pour avancer.
1- la religion, l'illusion est une nécessité vitale pour l'homme et même source de puissance.
2- De fait, tout les hommes développe une forme de religion, illusion pour avancer.
Re: Comment marche la Religion ?
Ben oui, pourquoi pas. Je ne dis pas le contraire.Remus a écrit:Il en dégage même deux choses qui m'ont fondamentalement marqué:
1- la religion, l'illusion est une nécessité vitale pour l'homme et même source de puissance.
2- De fait, tout les hommes développe une forme de religion, illusion pour avancer.
worldpeace- Politicien
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Re: Comment marche la Religion ?
Alors, il s'agit d'une période précédant au moins le christianisme. Cela dit, déjà la notion de doctrine me semble autoritaire. Si la religion est quelque chose de la créativité personnelle et collective, d'accord, mais si c'est imposer par un endoctrinement, alors c'est déjà une remise en cause de la liberté de culte.Chadagova a écrit:Certes la religion a été instrumentalisée par des individus arrivistes pour satisfaire leur propres intérêts mais avant toute chose la religion est une doctrine du salut, pas une manipulation collective.
worldpeace- Politicien
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Re: Comment marche la Religion ?
Oui, c'est justement pour cela qu'il me semble intéressant de comprendre les schémas d'emprisonnement mental. Je suis arrivé à la conclusion que la pensée judéo-chrétienne est sous-jacente chez les personnes qui se disent athée. C'est-à-dire que bien que consciemment les gens pensent qu'ils ne sont pas croyants, ils sont quelque part toujours dans les mêmes schémas. Enfin, cela dit, les schémas qui nous influencent inconsciemment sont nombreux.Remus a écrit:JVous n'avez pas idée à quel point la religion est partie prenante de notre pensée occidentale moderne.
Je trouve intéressant que quand on parle de religion, tout le monde pense à Dieu et à Jesus-Christ, et les gens ont du mal prendre leur envol par rapport à cela. C'est un peu ça aussi que j'appelle la Religion avec un grand R.
worldpeace- Politicien
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Re: Comment marche la Religion ?
Un interprétation est forcement autoritaire.Cela dit, déjà la notion de doctrine me semble autoritaire. Si la religion est quelque chose de la créativité personnelle et collective, d'accord, mais si c'est imposer par un endoctrinement, alors c'est déjà une remise en cause de la liberté de culte.
Chadagova- Idéologue
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Re: Comment marche la Religion ?
J'aime beaucoup ton dernier message mon petit Naula.. euh, Remus.
Plus sérieusement, je ne l'aurais pas mieux dit.
Plus sérieusement, je ne l'aurais pas mieux dit.
Kilroy- Démago
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Re: Comment marche la Religion ?
Bah non, tu peux faire part de ton interprétation sans pour autant vouloir l'imposer par la force. Et les autres peuvent entendre ton interprétation tout en ayant un avis différent.Chadagova a écrit:Un interprétation est forcement autoritaire.Cela dit, déjà la notion de doctrine me semble autoritaire. Si la religion est quelque chose de la créativité personnelle et collective, d'accord, mais si c'est imposer par un endoctrinement, alors c'est déjà une remise en cause de la liberté de culte.
worldpeace- Politicien
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Re: Comment marche la Religion ?
Je pense qu'une doctrine induit nécessairement une interprétation qui peut être perçue comme un travestissement de la réalité, c'est ce coté qui est autoritaire car il contraint.
Mais après, oui, libre à toi d'adopter ou de rejeter n'importe quelle doctrine.
Mais après, oui, libre à toi d'adopter ou de rejeter n'importe quelle doctrine.
Chadagova- Idéologue
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Re: Comment marche la Religion ?
Mais si c'est ta propre interprétation, ce n'est pas une contrainte, ou bien ?
worldpeace- Politicien
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Re: Comment marche la Religion ?
Je me contrains moi même à croire en une interprétation, qu'elle soit de moi ou d'autrui.
Une interprétation peut paraitre logique ou rationnelle mais quand je l'adopte il y a une forme de violence car elle est un masque à la réalité.
A ce titre, Nietzsche rapproche les Idéaux au nihilisme.
Une interprétation peut paraitre logique ou rationnelle mais quand je l'adopte il y a une forme de violence car elle est un masque à la réalité.
A ce titre, Nietzsche rapproche les Idéaux au nihilisme.
Chadagova- Idéologue
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Re: Comment marche la Religion ?
Ah je comprends. A ce moment-là, ce sont les constructions mentales sont oppressantes. D'un point de vue bouddhiste également, c'est un masque de la réalité, le langage et la pensée consciente étant inadaptés à décrire la réalité telle qu'elle est.
worldpeace- Politicien
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Re: Comment marche la Religion ?
Le réel est en transformation permanente.
worldpeace- Politicien
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