La pornographie

Pas avec mon argent

Ce n'est pas ton argent, la SNCF a des clients...

Privatisons d'abord, je ne vois pas pourquoi la SNCF devrait bénéficier
d'un monopole d'Etat tandis que tous les autres travailleurs non.

C'est un autre sujet et c'est un autre débat, rien avoir avec les retraites.

Non, mais de fait, puisque c'est l'Etat qu finance, c'est l'Etat qui
a tout pouvoir sur les modalités de son contrat.

Lorsqu'on signe un contrat, on s'engage à le respecter. Si l'état veut changer de contrat, libre à lui, mais ceux déjà signé n'ont pas à être mis en cause.

Ce n'est pas ton argent, la SNCF a des clients...

Tu confonds bénéfice et financement.

Le financement reste public, donc avec mon argent.

Lorsqu'on signe un contrat, on s'engage à le respecter. Si l'état veut changer de contrat, libre à lui, mais ceux déjà signé n'ont pas à être mis en cause.

L'Etat s'en branle totalement de respecter ses contrats, il a le monopole de la violence et verrouille de plus en plus la justice.

Tu confonds bénéfice et financement.

Au final tu ne perds pas d'argent. De plus, ça n'a rien a voir avec les retraites des travailleurs.

L'Etat s'en branle totalement de respecter ses contrats, il a le
monopole de la violence et verrouille de plus en plus la justice.

Raison de plus pour ne pas légitimer ce genre de crime.

Remus a écrit:Donc oui il a le droit de faire du fric, mais pas au dépend des droit de ces femmes.

Bof, quand on voit le fric accumulé par les grands producteurs pornos, voilà quoi.
Cela dit, oui, je vois pas ce qui peux empêcher de faire du fric avec du porno, techniquement c'est le but premier ( oui, c'est engraisser le mec qui produit ).

Mais doit on interdire Jean et Yvone de baiser et de se filmer et de le vendre à Bob?

On doit interdire Jean de baiser Yvone pendant 24h et de lui faire subir des outrages physiques, moraux ou psychologiques.
La différence est là, sinon tu as raison.

Oui, pourquoi?

Parce que, les Libertariens se sont appropriés Spooner, alors qu'il qualifiait lui meme sa pensée de " socialiste "

On doit interdire Jean de baiser Yvone pendant 24h et de lui faire subir des outrages physiques, moraux ou psychologiques.

C'est évident.

Parce que, les Libertariens se sont appropriés Spooner, alors qu'il qualifiait lui meme sa pensée de " socialiste "

Les libertariens disent pareil de l'autre coté.

J'ai lu quelques textes de lui, il est assez peu traduit, et ça ne ressemble pas à du socialisme. D'ailleurs à l'époque ce terme ne revêtait pas le même sens qu'aujourd'hui. Les socialistes et les libéraux démocrates étaient à leurs début tout deux à gauche et interpénétrés.

On conteste son appartenance à la tendance anarcho-capitaliste pour la seule raison qu'il critiquait le grand capital financier, celui qui finançait l'État-oppresseur, lequel, grâce à ces capitaux, se livrait à des guerres meurtrières.
Or, cela ne va pas à l'encontre de la théorie anarcho-capitaliste qui n'a jamais ménagé ses critiques à l'égard de ces "greedy capitalists" ("capitalistes voraces").
De plus, Spooner reconnaît le primat de la propriété privée et de la libre-concurrence des entreprises.

Il fut lui même un entrepreneur et un spéculateur terrien, c'est dire! De toute façon, étant pour le libre contrat entre individu et reconnaissant la propriété privée comme absolu, sa pensée ne peut que résulter à l'anarcapie atomiste.

C'est un libertarien anarchiste à la sauce worldpeace puisqu'il voyait dans l'accumulation de capitale la source de l'Etat (comprendre ici oppresseur), alors que pour ma part j'y vois le processus inverse.

Spooner critique sévèrement le salariat, notamment dans sa Lettre à Grover Cleveland où il écrit, décrivant sa vision d'une société anarchiste :

« Tous les grands établissements, de quelque sorte qu'ils soient, désormais entre les mains de quelques propriétaires, mais employant un grand nombre de travailleurs salariés, seront détruits ; car peu de personnes, voire aucune, qui pourraient louer du capital, et faire des affaires pour elles-mêmes, ne consentiraient à travailler en échange d'un salaire pour autrui. »

Il affirme également que toute fortune ne se fait qu'au détriment d'autrui :

« Presque toutes les fortunes sont faites sur le capital, issu du travail d'autres hommes que ceux qui s'enrichissent. En effet, les grosses fortunes peuvent rarement être faites par un seul individu, sauf s'il use de son capital épongeant et du travail des autres. »

Enfin, et contrairement aux "anarcho"-capitalistes, Spooner n'hésite pas à appeler de ses vœux la révolution afin de mettre un terme à l'oppression :

« Les peuples pillés d'Angleterre et d'Irlande n'ont pas besoin d'émigration, de législation, d'atténuation, ou encore de modification. Ils ont besoin et ils auront, s'ils accomplissent leur devoir envers eux-mêmes [...], une révolution, un châtiment, une réparation et, tant que possible, une compensation. »

Spooner croit en la propriété privée et en la libre concurrence des entreprises. En fait, sa vision sociale ressemble beaucoup à une version idéalisée de l'Amérique pré-industrielle des premières décennies suivant l'indépendance : une société faite de petits fermiers et d'industriels indépendants.
Je le considère comme un individualiste anarchiste

« Tous les grands établissements, de quelque sorte qu'ils soient, désormais entre les mains de quelques propriétaires, mais employant un grand nombre de travailleurs salariés, seront détruits ; car peu de personnes, voire aucune, qui pourraient louer du capital, et faire des affaires pour elles-mêmes, ne consentiraient à travailler en échange d'un salaire pour autrui. »

C'est bien ce que je dis, une anarcapie atomiste, ou le marché est ultra concurrentiel, ce qui n'est réalisable que dans un Etat minimal ou quasi absent et non pas par un Etat oppresseur qui consolide les grands financiers comme il l'explique lui même.

« Presque toutes les fortunes sont faites sur le capital, issu du travail d'autres hommes que ceux qui s'enrichissent. En effet, les grosses fortunes peuvent rarement être faites par un seul individu, sauf s'il use de son capital épongeant et du travail des autres. »

Je n'y vois pas une critique.
D'ailleurs si celle ci est faite, elle s'explique très bien puisque Spooner a fait la même erreur que Smith et Marx à savoir la valeur travail.

Enfin, et contrairement aux "anarcho"-capitalistes, Spooner n'hésite pas à appeler de ses vœux la révolution afin de mettre un terme à l'oppression :

Il existe des anarcap révolutionnaires, d'ailleurs ils souhaitent tous la destruction de l'Etat.

En fait, sa vision sociale ressemble beaucoup à une version idéalisée de l'Amérique pré-industrielle des premières décennies suivant l'indépendance : une société faite de petits fermiers et d'industriels indépendants.

Oui, une anarcapie atomiste.
Et selon les anarcap, l'anarcapie ne peut qu'être atomiste (je parle sur le plan éco).

Pour revenir au sujet, faut pas généraliser mais cela confirme ce que j'avais déjà ressenti à propos de vidéos pornographiques. Pour beaucoup, les "cris de jouissances" sont des cris pour masquer la douleur. Beaucoup de ces filles trouvent de l'argent où elles peuvent en trouver. Elles vivent une sorte de punition, dans la logique de la culpabilité existentielle des femmes, où les cris de jouissance et les cris de souffrance sont confondus. Il y a des exceptions, bien entendu, mais je pense que le gros du net correspond à cette monstruosité.

En même temps niveau porn, si le Zoophile/Hard/Gore/Anal vous pensez que ça se fait au dépend de la fille, suffit de mater des vidéos amateurs soft trouvable assez facilement et gratuitement (je parle même pas des sex tape de certaines stars...)


Reste Playboy

Je n'avais jamais vu la pornographie sous cet angle.
Même si je sais pertinemment que ses filles souffrent mais peut-être que consciemment on ne veut pas s'intéresser à ce versant car la jouissance prime.
Je trouve sa inhumain, sa me dégoute de faire de l'argent sur le dos de ses filles (mais aussi de ses hommes ) qui, je pense, n'ont pas d'autre choix car le porno reste un moyen facile de ce faire de l'argent parce que je crois que sa paye très bien.
Et qui en plus de cela se cache derrière un masque invisible en disant à travers des "éléments de langages pornographique" :"j'aime sa je suis une salope".
Même si ils y' en a qui doivent certainement aimer sa mais sont minoritaire.

En même quand on aime souffrir c'est qu'on pense qu'on doit être puni, alors c'est quand même triste, il y a une forme de masochisme autodestructeur intimement liée à la société et à la perception de la femme véhiculée de manière plus ou moins inconsciente à travers les rapports sociaux.