Baisse des taux directeurs

Les banques centrales baissent leur taux directeur

La BCE, la Banque centrale du Canada, celle de Grande-Bretagne, la Réserve fédérale américaine, la Banque centrale suédoise, et la Banque nationale suisse ont abaissé, mercredi 8 octobre, leurs taux de manière conjointe, selon des communiqués publiés simultanément. Les banques centrales expliquent que "les pressions inflationnistes ont commencé à faiblir dans certains pays" alors que "la récente intensification de la crise financière a exacerbé les risques de ralentissement de la croissance de l'économie mondiale, réduisant encore les risques d'inflation à moyen terme". La baisse est de 0,5 point dans tous les pays concernés sauf en Suisse, où la réduction est de 0,25 point. Le taux de la BCE est donc 3,75 %, contre 4,25 % jusque-là. La BCE avait remonté son principal taux directeur début juillet d'un quart de point et l'avait laissé inchangé depuis. Nicolas Sarkozy, président en exercice du Conseil européen, a qualifié de "décision très importante", l'initiative de la BCE.

MESURES CONJOINTES

Aux Etats-Unis, le taux est désormais de 1,5 %, en Grande-Bretagne de 4,5 %, en Suède de 4,25 %. La Banque du Japon a annoncé qu'elle soutenait le mouvement concerté de baisse des taux par les banques centrales mais qu'elle ne pouvait pas s'y associer car son taux directeur est déjà à 0,50 %. Au même moment, la Banque centrale chinoise, qui ne fait pas partie de la concertation, a décidé elle aussi une baisse de taux sur les prêts à un an.

C'est l'intervention la plus spectaculaire des banques centrales pour tenter de stabiliser un système financier international. Elle s'ajoute à leurs opérations répétées sur les marchés monétaire et interbancaire qu'elles abreuvent massivement en liquidités pour rétablir – sans grand succès jusqu'à présent – un climat de confiance entre les établissements.

Le Monde.

Mon analyse est simple mais restera politique, car on ne peut encore rien prévoir en terme économique, cette crise cache d'autres surprises:

Si les politques ne changent pas radicalement leur vision du sytème, on peut s'attendre à une montée de l'extrême gauche... Révolution en 2012? ^^

on peut s'attendre à une montée de l'extrême gauche...

Une réapparition du communisme n'est pas envisagble vu leur passé historique.

Révolution en 2012?

Pour tendre vers un système anarchiste ou exprimer un ras le bol total, pourquoi pas.

Si les politques ne changent pas radicalement leur vision du sytème, on peut s'attendre à une montée de l'extrême gauche

On peut dire des extrêmes en générale même si le NPA va arriver à point pour 2012.

En tout cas, je pense que un demi point ce n'est pas assez et que cela arrive beaucoup trop tard, on verra les effets demain...

Une réapparition du communisme n'est pas envisagble vu leur passé historique.

Non mais le NPA peut dépasser les 10%, ça ne m'étonnerai pas.

En tout cas, je pense que un demi point ce n'est pas assez et que cela arrive beaucoup trop tard

Idem

2012 c'est loin, très loin. L'électorat c'est volatile, très volatile. Un attentat, une émeute dans les banlieux et tout le monde vote à droite. Un gamin se fait égorger et du jour au lendemain, tout le monde veut le retour de la peine de mort.

Bref pour en revenir au sujet, la baisse des taux directeurs est sans effet. Nos dirigeants jouent assez mal la comédie du reste : un jour la France est totalement hors de danger, un autre il faut limiter les dégats et bientôt il faudra surveiller les ruines...
Et graduellement les promesses de campagnes disparaissent, la croissance est foutue : gloire au nabot, le fossoyeur du pouvoir d'achat !

Quant à ce système financier que brutalement la terre entière se met à critiquer après l'avoir fonder, imposer et soutenu contre l'intérêt du plus grand nombre ; voici que tout le monde est devenu antilibéral

Pour rappel, Bretton Woods et les lourdes contraintes qu'il imposait aux entreprises et aux banques, avait été fondé en 1944 pour éviter qu'à nouveau la tragédie du jeudi 24 octobre 1929 ne se reproduise, pour éviter, en 1944, que le monde ait une autre fois à connaitre ce genre de conséquences...