La peur. L'angoisse. La phobie.

On parle de la peur ? De l'angoisse ? Des phobies ?

Je définirai assez brièvement la peur comme une émotion face à un objet bien déterminé, qui va, qui vient; l'angoisse comme un état (de déplaisir) d'une personne, sans de réelles raisons, très inconscientes; la phobie comme la fixation d'une peur (enfin là je veux pas m'avancer, je connais assez mal).

Comment gérez-vous vos peurs ? vos angoisses ?

C'est un sujet vaste, je l'ouvre exprès assez ouvert, pour vous laisser un peu papoter sur ce que ça vous renvoie ^^
Ça m'intéresserai d'avoir quelques points de vue là dessus.

Je dirais que le mieux est de penser à quelue chose qui vous interesse beaucoup dans ces moments là. Ne penser à rien ne sert à rien, puisque vous pensez toujours à quelque chose. (En tout cas c'est mon cas^^)

Comment je gère mes peurs ? Ah, c'est très simple : je ne gère pas. Mais alors absolument pas. Je suis quelqu'un de naturellement très angoissée, au point de me rendre physique malade (suées, nausées, pleurs, tremblements et autres réjouissances). Rien que de parler à quelqu'un me donne des tremblements et des rougeurs.

Donc bon, je n'ai pas vraiment de "point de vue" là dessus, si ce n'est que je trouve invivable et plutôt handicapant dans la vie de tous les jours.

Les termes du sujet sont inéluctablement différents en fonction des individus. On ne peut donc, par définition, pas arriver à une réponse "universelle" car ces problèmes sont personnels et dépendent d'un trop grand nombre de facteurs humains.

Un individu peut gérer ses problèmes d'angoisses, de peurs et de phobies par divers moyens.

Selon moi, ces 3 potentiels problèmes ne sont pas à éluder et à éviter. Ils sont à connaître. Celui qui n'a jamais été phobique, peureux ou sujet à des angoisses sera désemparé lorsqu'il aura affaire à un de ces 3 problèmes. Bien entendu, l'autre extreme n'est pas souhaitable: être sujet à un problème récurrent comme ça tous les jours est une vraie plaie. Le tout est d'arriver à un juste milieu.

(Désolé si c'est pas très clair)

Ma petite pierre à l’édifice, c'est la musique.
J'écoute, je pense à de la musique quand j'ai "peur", j'essaye de m'isoler de la peur elle même, avec une particulièrement "Little Wing" d'Hendrix.
Et quand j'ai pas de musique sous la main, je fais appel à la rationalité.

Gauloise a écrit:Si ce n'est que je trouve invivable et plutôt handicapant dans la vie de tous les jours.

Oui, disons que c'est un peu pareil dans mon cas. Du moins ça l'a été très fortement handicapant dernièrement (au point de me bloquer devant un voyage de promo en Croatie, le dégout de moi-même que j'ai eu à ce moment là, oui).
D'où le fait que j'ai commencé une psychanalyse en fait. Cela fait déjà quelques mois. Je vous avoue qu'après toutes les réticences que j'ai avec les psys, cette fois-ci, ça m'aide vraiment beaucoup (bien que ce soit parfois très éprouvant). Il y a des choses que je dois comprendre pour dénouer en quelques sortes l'angoisse handicapante.
Par contre, avant la psychanalyse, j'écrivais beaucoup, et ça ça m'aidait, et ça m'aide toujours dans l'instant. Quand à un instant, je le sens vraiment pas, j'écris. Tout ce qui me vient en tète. Spontanément. Il parait que c'est très freudien. Avis aux réticents.

Sinon, pour ce qui est de la peur, il parait que ça crée parfois un moteur pour faire les choses. Je ne sais pas. Je n'ai pas tellement d'avis là dessus. Souvent, je peins aussi. Des trucs pas forcément jolie. Qui me viennent sur le moment.

Erual a écrit:

Gauloise a écrit:Si ce n'est que je trouve invivable et plutôt handicapant dans la vie de tous les jours.

Oui, disons que c'est un peu pareil dans mon cas. Du moins ça l'a été très fortement handicapant dernièrement (au point de me bloquer devant un voyage de promo en Croatie, le dégout de moi-même que j'ai eu à ce moment là, oui).
D'où le fait que j'ai commencé une psychanalyse en fait. Cela fait déjà quelques mois. Je vous avoue qu'après toutes les réticences que j'ai avec les psys, cette fois-ci, ça m'aide vraiment beaucoup (bien que ce soit parfois très éprouvant). Il y a des choses que je dois comprendre pour dénouer en quelques sortes l'angoisse handicapante.
Par contre, avant la psychanalyse, j'écrivais beaucoup, et ça ça m'aidait, et ça m'aide toujours dans l'instant. Quand à un instant, je le sens vraiment pas, j'écris. Tout ce qui me vient en tète. Spontanément. Il parait que c'est très freudien. Avis aux réticents.

Sinon, pour ce qui est de la peur, il parait que ça crée parfois un moteur pour faire les choses. Je ne sais pas. Je n'ai pas tellement d'avis là dessus. Souvent, je peins aussi. Des trucs pas forcément jolie. Qui me viennent sur le moment.

J'ai une phobie des psys et médecins. Je suis incapable de leur faire confiance. Beaucoup de gens, que ce soit famille ou amis m'ont conseillé la psychanalyse, mais ça me pétrifie de peur rien que d'y penser.

Concernant l'écriture, j'écris des pages et des pages, et je me suis récemment mis aux forums RPG ce qui m'aide pas mal. ça me permet d'extérioriser tout ça par le biais de mes personnages. J'ai moins de grosses crises de panique depuis.
Je parle énormément toute seule, aussi. Parfois pendant des heures, ça compense mon silence continuel dans la journée.

On a beau ne pas être du même bord politique, je comprends très fortement tes angoisses, si jamais, le mp est là