Les penseurs de la droite

on demande au gens ce qu'ils veulent construire dans une usine?
fallait me prevenir, j'arrete les etudes^^, non sans dec, je pense que c'est pas par ce que tu as des congés que tu es reconnu, que tu vas t'exprimer ou t'objectiver dans ce que tu fais...

on demande au gens ce qu'ils veulent construire dans une usine?

Tin on est bien en France, tu crois que les travailleurs français travaillent majoritairement dans une usines et qui sont prolétaires?

Ho, mais la classe ouvrière c'est fini, la part dans l'industrie dans l'éco française est en baisse constante, la nécessité de qualif supérieures augmentent.. on se croirait en Chine.

Rémus a écrit:La finalité du travail , généralement aujourd'hui, n'échappe absolument pas au travailleur. Il est totalement impliqué dans le processus de production, intellectuellement et socialement, reçoit un salaire, des congés payés, une sécu ect...

C'est bien ça, le travailleur ne travail que pour vivre ce qui exclut toute prise de conscience de soi. Le but n'est plus le produit mais le salaire, la sécu, les gosses... Le travail est donc un sacrifice car le travailleur ne se reflète plus dans le fruit de son travail, la force de travail est devenue une marchandise.

L'homme peut parfaitement s'accomplir dans le travail, tout en le trouvant souvent contraignant.

Le travail ne peut pas être envisager comme un concepte à double tranchant, soit une grosse bête noire, soit un formidable moyen de s'épanouir.

Après, je connais ta vision du système Chad, tu en fais très bien la critique (c'est tout à ton honneur), je reste sceptique sur le comment et la finalité de tes solutions. Mais c'est un autre débat, qui mérite bien plus de profondeur.

Sarko n'a pas d'autre vision que celle du conflit. Il pointe un ennemi, ne se remettant ainsi jamais en question. Il déclare ensuite que la France mal et qu'il ne reculera sur aucune réforme sans même envisager que l'on peut écouter l'opposition et construire ensemble.
Bref, il cherche seulement le conflit et puisqu'il veut la guerre, en France ce n'est pas un problème.

Oui Sarko a une façon bien à lui de négocier avec les syndicats : il met une date limite après quoi si aucun accord est trouvé on applique la loi point.
D'ailleurs on le voit pas beaucoup débattre ou recevoir l'opposition.
Là pour les grèves il va nous sortir les méchants syndicats qui prennent la France en otage.

Révolte, calme, la guerre n'est pas possible et la guerre est haut dela de nos moyens

"Les penseurs de la droite"......... ça existe ça?

Qu'ils soient à droite, à gauche, en diagonale... ceux qui détiennent les pouvoirs n'ont pas un grand sens des réalités, ou s'ils l'ont eu, le perdent faute de le "cultiver". D'ailleurs, sans grand rapport avec le sujet est ce qu'ils y en a parmi vous qui ont regardé L'école du pouvoir sur france 2? C'était une fiction sur la promotion Voltaire (sortie de l'ENA en 81).

j'ai pas la télé!^^ (la classe non?)

Sarko n'a pas d'autre vision que celle du conflit. Il pointe un ennemi, ne se remettant ainsi jamais en question. Il déclare ensuite que la France mal et qu'il ne reculera sur aucune réforme sans même envisager que l'on peut écouter l'opposition et construire ensemble.
Bref, il cherche seulement le conflit et puisqu'il veut la guerre, en France ce n'est pas un problème.

Sûrement, Sarko se prend pour un réformiste méssianique, je ne suis pas ici pour le défendre... lui aussi d'ailleurs pourrait se sentir concerné par ma critique.

Le discours libéral :


J'avoue être tombé sur le cul quand j'ai vu ça sur jeune po.

Révolte a écrit:Sarko n'a pas d'autre vision que celle du conflit. Il pointe un ennemi, ne se remettant ainsi jamais en question. Il déclare ensuite que la France mal et qu'il ne reculera sur aucune réforme sans même envisager que l'on peut écouter l'opposition et construire ensemble.
Bref, il cherche seulement le conflit et puisqu'il veut la guerre, en France ce n'est pas un problème.

Ca semble échapper à tout le monde, mais les réformes de Sarkozy, qui visent à affaiblir les contre-pouvoirs à l'Assemblée Nationale, à restriendre le droit de grève en instaurant des services minimum, reviennent en somme à diminuer les modes légaux de contestation. Le risque, c'est qu'on arrive à une situtation où la colère ne parviennent plus à s'exprimer dans les cadres que Sarkozy veut lui imposer. En plus de ça, ses réformes n'arrivent pas en periode de paix sociale, mais précisement au moment où la volonté d'être écouté est la plus forte depuis plusieurs années. Le danger, c'est que la constestation deviennent tellement forte qu'elle décide de passer le cap légal, et voir d'ici quelques années la violence, les émeutes se généraliser. L'avenir de notre société, prise en étaux par les problèmes de dettes, de finance, d'écologie, du choc des civilisations Nord-Sud, le ralentissement voire le dépérissement programmée de l'Occident... cet avenir est rempli d'épreuves. Notre société sera donc confrontée à de plus en plus nombreux mouvements populaires. En limitant le droit de grève, en limitant le temps de débat dans l'hémicycle, Sarkozy enserre la contestation dans des bornes de plus en plus étroites : les tentations d'en sortir vont être de plus en plus grandes...

Padawan a écrit:mais les réformes de Sarkozy, qui visent à affaiblir les contre-pouvoirs à l'Assemblée Nationale,

A savoir?

J'ai regardé la deuxième vidéo, c'est un beau mongol dommage que tant pensent comme ce tocard.

J'avoue que celui là c'est un bon...

Si même Rémus le dit, c'est qu'il en tient vraiment une couche.

Lol

Remus a écrit:

Padawan a écrit:mais les réformes de Sarkozy, qui visent à affaiblir les contre-pouvoirs à l'Assemblée Nationale,

A savoir?

La limitation des débats parlementaires et du droit d'amendement.

Ho, mais la classe ouvrière c'est fini,

Je suis bien plus admiratif devant un ouvirer au travail qu'une personne à emploi qualifié. Pour avoir travaillé dans des secteurs différents, le boulot d'usine reste le plus dur.
Ensuite prolétaire ne signifie pas être un ouvrier miséreux et je dirai qu'il reste une majorité en France.

Remus a écrit:Moi je les comprend, la France est toujours resté dans une vision marxiste désuée du travail et de la vie active. Le conflit et toujours le conflit...

Remarquez je dis aussi bien ça vis à vis des employés que des employeurs...

Je tiens à rappeler que d'un point de vue historique, le syndicalisme français est de nature anarchiste et non pas marxiste. Tout a changé avec la première guerre mondiale qui a vu les anars être balayés des syndicats, néanmoins la charte d'Amiens qui symbolise à elle seule les fondements de l'action syndicale n'a rien à voir avec Marx.

De plus, les anarcho-syndicalistes se sont résolus à la lutte des classes. Ils n'en ont jamais tiré d'intérêt particulier, ce n'est en rien un but du syndicalisme mais plutôt une sorte de pesanteur qui ralentit l'émancipation des travailleurs. Cette lutte étant un fait social, il est impossible de l'éviter. Mais cela n'a jamais été un but pour le syndicalisme.

Après tout, le mouvement syndical dans le monde est une résultante de l'oppression capitaliste, ce n'est pas une fin en soi.

Depuis deux petites semaines, je m'attaque à ces penseurs sur deux sujets, dont un les radars et l'autre la liberté : http://actu-politique.xooit.com/index.php

Et je sens que je vais cracker.

La limitation des débats parlementaires et du droit d'amendement.

Ces droits sont dénaturés par des parlementaires irresponsables.

Révolte a écrit:Depuis deux petites semaines, je m'attaque à ces penseurs sur deux sujets, dont un les radars et l'autre la liberté : http://actu-politique.xooit.com/index.php

Et je sens que je vais cracker.

T'as de l'aide maintenant, tu n'es plus seul !

Attend que j'intervienne dans "gens du voyage"; ça va saigner