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Syrie

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Message par Invité Mar 21 Aoû - 19:25

Le terme est déjà prononcé ,d'une guerre civile en Syrie. Mais quand l'envoyé spécial de l'O.N.U., le prononce est qu'il s'agit d'une conclusion de l'analyse de Brahimi et par voie de conséquence est sur quoi , il va concentrer tout son effort . Or ,il s'avère que le régime syrien n'est pas en accord avec cette vue qui la considère trop réductrice de se qui passe réellement en Syrie. Un faux départ de Brahimi ou une constante de la politique internationale de renverser Assad par la force des armes et donc pas de voie diplomatique étant donné l'occident(certains pays et pas tous) ne voit pas d'autres issue mais leur cauchemar est qu'après la tourmente Assad reste encore au pouvoir. Selon certains observateurs et analystes ,la vue est réductrice car, l'après, est du ressort du peuple syrien et Assad n' a aucun pouvoir dessus. Il est certain que si les dictateurs restent au pouvoir , ils se tourneront directement(la Corée) ou indirectement(l’Égypte de Nacer,Sadate) contre l'occident;les intérêts économiques …seront verrouillés devant les occidentaux. Donc un influx nerveux qui ne traverse pas les synapses ce qui est contraire aux habitudes prises par les occidentaux de coloniser le monde et de n'accepter aucune critique;donc l'occident vit avec cet handicape psychologique et pourtant il était averti depuis (au moins) le cubain Castro en 1962. Et aujourd'hui par Chavez ,contre toute intervention de l'ambassade de l’Équateur à Londres. Le lemme qu'on peut tirer est à quoi sert le droit international si les pays occidentaux ne peuvent pas en tenir compte. D'un autre côté , l'Occident n'est plus en mesure financièrement parlant de tenir tête à des dictateurs (ou supposés l'être) si la voie d'intervention est dans le désert ,dans le temps.

Il est aussi certain ,que la définition d'une dictature est donnée par le peuple qui en subit. Une chose est sûr est que tout système,quelque soit sa teneur ,sa façon d'être (su le plan national et international) est toujours critiquable,comme quoi rien n'est parfait. Mais de grâce , qu'on un peuple crève , a faim, ses degrés de liberté sont réduits (voire annuler : des spy-caméras,des délations au profits d'un pouvoir central...) ,toutes les portes(ou presque ) lui sont fermées, les visas à compte goutte (et quand l'Europe ferme à double tour les portes de sa citadelle) ,que reste donc à faire si ce n'est une implosion de tout un peuple. Il faut souligner que le schéma est toujours le même : le régime a tout se qu'il faut et une majorité d'un peuple plus de 98% n'ont rien(ou pratiquement).

Donc faut-il considérer ,ce qui se passe en Syrie comme une guerre civile ?,Non ,mais une forme réductrice d'une guerre civile . De quoi il s'agit: un pouvoir qui dispose de toutes les ficelles (nationales et internationales) à servir ou à activer contre ,des bandes qui viennent d'ailleurs(des détenus dans les pays arabes ,les personnes qui veulent faire une opposition armée chez-eux ,mais le pouvoir(Maroc,Algérie...)les a envoyé en Syrie...),certes les syriens existent aussi et tout à leur honneur de prendre la vengeance ou de s'exprimer par les armes mais ,ils sont chez-eux et il est certain Assad accepte les syriens mais pas les autres . Car toute discussion politique est avec eux et non avec les autres. Ici ,je ne suis ni pour ni contre ,les syriens aux armes à la main, mais ,je considère que toute opposition armée doit être représentée par des politiques de l'opposition, car aussi, dans cette déviation du printemps arabe, les armes seules ne suffisent pas de même les politiques seuls ne suffisent pas non plus ; du moment que la réaction du pouvoir en place ne donne pas d’accès aux politiques ,choisi donc d'emblée la voie des armes d'où le chavirement . En Syrie il y a plusieurs opposition et donc pas une seule voix ce qui est difficile pour un pouvoir en place d'engager une discussion;car avec qui peut-il discuter(avec Rifaat, l'opposition à Paris, l'armée libre...) . Il est donc et semble être évident ,seule l'armée qui peut encore,disposer de cette carte de transition du pouvoir d'Assad à un État plus démocratique ,au sens de l’Égypte.

Il y a deux suppositions qui tarotent les esprits est d'abord ,dans la supposition d'une victoire de l'armée libre ,est-ce que l'armée régulière devrait être dissoute(l'exemple de l'Irak) or dans cette supposition, le nouveau pouvoir n'aura jamais les moyens(comme les américains l'avait en Irak) et deuxièmement , si une victoire d'Assad est confirmée par les armes ,comment donc Assad peut céder le pouvoir dans un État d'esprit démocratique( l'alternance des pouvoirs dit en arabe:  «التناوب على السلطة») car rien ne l'obligerait à quitter le pouvoir ,une attitude qui s'inscrit dans l'histoire de l'humanité(même chez les occidentaux). La troisième voie est celle d'une véritable guerre civile ,dit autrement le chaos. Or l'objectif principal du printemps arabe est justement le changement des régimes en place(dans les 22 pays arabes ,donc à l'exception du Liban ,de la Palestine et des Iles Comores)et en douceur,car le constat, irréfutable, qui a donné naissance à ce printemps arabe est que les régimes en place ne sont pas en mesure de résoudre le quoi que se soit et tout citoyen qui veut s'échapper de la famine, de la soif , d'un abri, du célibat...a intérêt à être un délateur(« bergag ») ,du côté du pouvoir dictatorial. C'est pour la raison connue sous le nom « d'habitude » d'un système dictatorial que la crainte est sur les nouveaux pouvoirs démocratiques, l’Égypte (par exemple) ;car la tentation de la naissance d'un nouveau pharaon fait grincer les dents et tous les observateurs et analystes étaient rassurés quand le président du Sénat égyptien disait dans ces remarques dans une des séances ,que les pays occidentaux peuvent juger leurs responsables et en particulier le président de la république ,allusion faites à Morsi ,qui veut dire Morsi ne serait jamais un Pharaon, un dictateur car nous sommes là pour empêcher cette dérive.

Le dilemme syrien reste donc poser et pour combien de temps ? Mais tout changement impose ,la création d'une nouvelle page politique. Il est certain ,que la famille Assad est nombreuse (40 ans de pouvoir!) et que dire du Maroc(400 ans du pouvoir!! depuis 1610) . Donc Assad ne cours pas pour lui même, mais pour cet ensemble ,un régime plus ancré. Car lui ,pendant sa période de présidence ,n'était pas un dictateur et même il ne voulait de cette responsabilité ,mais son erreur est de ne rien faire(ou plutôt de suivre les conseils de la police politique ...) ,pour libérer le peuple syrien de sa misère... la question est toujours la même;on est en mesure ou on n'est pas et dans ce dernier cas la démission contre vent et marée de tout un régime, de démissionner. Aujourd'hui , tout dépend de son engagement politique ; veut-il une solution à l'amiable et la meilleur est de transmettre le pouvoir à l'armée qui débutera(il vaut mieux tard que jamais) ce qu'il a fait le Maréchal Tantaoui en Égypte. Il suffit d'un discours à la nation et le carnage s'arrête le jour même ,car les hommes et femmes armés(il y a aussi des femmes qui se combattent les armes à la main) n'ont plus aucune raison de continuer le combat . Certes ces combattants manquaient d’intelligence car il ne se battent pas contre Assad et sa clique mais contre une armée qui est celle de tout un peuple donc ils tuent le peuple syrien qui est donc un non-sens et contraire à l'esprit du printemps arabe. L'armée ,ici, est dans son rôle de défendre le pays. Il est certain , les nominations et les mutations dans l'armée se fait encore par Assad ce qui est encore une fois un non-sens . Assad(comme les potentats des 22pays arabes) applique à lui l'adage de LouixXIV « l’État ,c'est moi » . Il faut donc sortir de cette illusion est de pouvoir faire la séparation des variables ce qui est difficile mais pas impossible.

Si on déplace l'analyse à une vue plus machiavélique qui est dans ce cas ,fait partie, de la réelle politique . C'est de déplacer le problème d'un point (la Syrie) à une intégrale à double ou à triple dont la valeur principale est Israël et pas le Liban (les derniers événements(des enlèvements) étaient pour tester la force de frappe de Nasrallah,eh bien ! ,sa réaction ne s'est fait pas attendre ,dans son dernier discours, il a rasé (théoriquement parlant) Israël d'un revers de main(des dizaines de milliers d' israélien souffriront et tous les psychopathes à l'eau de la méditerranée) car ce coup(des enlèvements) a été préparé(ou supposé) par Jaja ,Haririri,Joumblat...les opposants politiques de Hizbollah ,d'où la démarche de la justice syrienne de suivre ces politiques libanais(il faut comprendre, qu'avec ce régime ou avec un changement de régime la plainte est toujours d'actualité et il serait donné suite avec des enquêtes sur les agitations des libanais comme des autres pays arabes ou autres) . La vue devrait-être dégagée c'est pour cette raison ,la France (et quelque soit le pouvoir en place) n'agit que dans un cadre juridique(l' O .N.U.,la ligue des pays arabes, des pays africains...) d'où la mise au point de Fabius en indiquant que c'est l'Arabie Saoudite et Qatar qui fournissent les armes aux combattants mais pas la France, il s'agit d'une ligne conductrice de la politique étrangère de la France depuis le Général De Gaulle).

Si l'opposition libanaise ne veut pas d'armes de Hizbollah , la question devrait rester libano-libanaise et donc, quand deux courants politiques s'affrontent ,il n' y a que le peuple qui peut trancher:un referendum sur les armes de Hizbollah. Mais cette équation contient d'autres variables indépendamment de la politique nationale libanaise ,en l’occurrence ,Israël et cette variable est l'état d'esprit d'un psychopathe ,il ne comprend que la force donc un referendum oui mais après avoir résolue (et il faut le résoudre tout de suite) l'indépendance du Liban et sa souveraineté et de son espace aérien et de ces lopins de terre pris de force par Israël. Le problème des petit pays pays est plutôt psychologique;ils se sentent mépriser ,laisser pour compte … le premier ministre luxembourgeois(un petit pays européen) Juncker,se défend toujours dans les conseils européens. Il est vrai que Nasrallah traitent, dans son langage, les politiques israéliens de «أغبياء» car ,c'est le constat ; depuis 1948, ils ne sont pas arrivés à créer leur État(et maintenant ,c'est encore pire) pour éviter les faubourg et les ghettos dans les pays européens en particulier et surtout Auschwitz et Dresde. Ils croient à la force ,par effet psychologique dû à leur mauvais traitement de la part des européens et du monde entier, ils sont donc restés des enfants;ils jouaient tout le temps dans le poulailler . Ils s'occupent de la psychologie des gens,des politiques (ils emmerdent chaque jour Obama) , ...Ce sont des idiots, proprement dite.

Oui ,au passage , seul le nucléaire peut faire bouger l'équation d'Obama et pas le chimique et encore du moment que les américains, chez-eux ,sont tranquilles ,il n' y a donc pas d’inquiétude. Obama était clair , l’État Palestine devrait avoir un siège à l' O.N.U. Cela veut dire les americains veulent tourner la page ; les temps ont changé ,les américains ont besoin de voir leur steak à midi chez-eux et pas au moyen orient(c'est de plus en plus très loin). Les lobbies et les politiques israéliens n'ont pas encore réaliser cette évidence. Faites une place à l’État Palestine , tant qu'il est encore temps (car ce temps personne ne peut détecter ces limites) et ,vous verrez (comme disent les égyptiens «شوف حؤلك أيه») . D'ailleurs , il est aussi temps d'annuler les accords de Camp David, car l'isolement de cette solution à couter cher aux égyptiens et aux arabes (un des poumons des arabes est justement l’Égypte). Donc il ne faut pas s'étonner si le parlement égyptien annule ces accords et le président selon la nouvelle constitution ne peut rien et ce n'est qu'ainsi l’Égypte peut respirer la démocratie;savoir marcher sur ses deux pieds. D'autant plus ,il faut accélérer le rythme d'une nouvelle constitution ,pour cette deuxième république égyptienne et l'assemblée nationale devrait vite commencer ses travaux après des nouvelles élections mais il faut accélérer ;le pays vit une période très critique . Il ne faut pas oublier non plus les antis Morsi, antis révolution...la presse ne veut pas encore de cette démocratie et le micmac est la monnaye courante dans la plupart des chaines publiques et privées. Donc il faut passer des nouvelles lois sur la presse qui se résument par : se soumettre aux lois ou se démettre. C'est la règle dans un État de droit. Morsi doit savoir que lui n'a aucun ordre à donner aux chaines de TV,par contre ,c'est la série de lois sur la presse qui doit gérer ce monde où le niveau intellectuel est très ,très bas. En regardant ,des émissions politiques ,on dirait qu'on est dans un bistrot égyptien(«الخمارة» quelque part dans le quartier populaire de Chaaria(الشعرية),au Caire.

Un autre point pour la Syrie,qui semble aussi important est l'utilisation des armes chimiques car les avions de chasses ne peuvent pas résoudre les poches de résistances et l'armée de terre qui conclue toutes les guerres du monde est coincée dans un dilemme : les rebelles ou les combattants collent aux civils pour effectuer leur frappe . En tout cas ,il s'agit d'une sorte de guerre ,définit par les généraux américains en 2003,dont le principe est le même : une armée régulière devant une bande(ou un peuple) armée . Et ce genre de guerre se généralise de plus en plus ; les missiles qui sont maintenant à la portée de n'importe qui fait le reste. D'où ou non l'utilisation des armes chimiques avec précaution ou encore après avoir évacué les civils, mais il n'existe pas de preuve concrète de l'utilisation du chimique par Assad, car il ne faut pas oublier la part énorme de la propagande. Ces bandes armées sont plus de 10.000 combattants dont la plupart ne sait pas manipuler un simple fusil ,d'où le massacre dans les rangs des rebelles. Ajouter à cela l'aide des pays ,le G.P.R...., donc il s'agit d'une guerre à distance des autres pays , une sorte de guerre des étoiles (à ordre de la Syrie) de Reagan.

L'idée de Nasrallah sur le pourquoi la ligue arabe n'avait pas invité Assad ou ses représentants ,pour discuter de la situation est une bonne idée. Encore faut-il que d'une part ,les pays arabes sont des vrais politiques et l'ordre implicite d'une certaine forme de politique internationale leur permettent de faire le pas. Car il est plus simple et plus dans la tradition arabe de s'exprimer (et les divergences,le pourquoi des deux côtés) , devant les caméras. Et la défense des positions des uns et des autres se fait en plein jour qui devrait conclure par un retrait d'Assad de la scène politique syrienne et de permettre ainsi une réconciliation de la société syrienne par l’intermédiaire de l'armée comme arbitre. Seulement voilà, les autres chefs d’États et de gouvernement arabes ne sont pas irréprochables;eux aussi, tout de suit(de préférence) et non d'attendre que l'heure sonnera chez-eux pour effectuer la même démarche ,à savoir le « step-down ». Donc comme ,cette issue n'a pas eu lieu(qui sait dans l'avenir proche) ,l'armée syrienne est en mesure de faire le travail du Maréchal Tantaoui en Égypte(il suffit qu' Assad se met en accord avec l'armée) et j'ajoute comme l'armée marocaine peut le faire pour les pauvres marocains et ...Maintenant , Assad est-il en mesure d'assumer ces propres responsabilités ou d'attendre dans le vide :50% il peut gagner et …

Le problème qui réside aujourd'hui chez les potentats arabes est qu'ils croient trop au hasard ,or le réalisme devrait primer. Comme quoi ,leur décision ne leur appartient pas en tant qu'individu est c'est ici où le bas blesse.

Il semble à tout le monde et en premier lieu à ces dictateurs arabes que leur peuple vit en détresse et ce ne sont pas les voitures porches de la police offert par le régime qatari, une façon d'achéter le silence de tout un peuple. En comparaison avec les pays occidentaux , tout le monde ,dans n'importe quel pays peut faire une étude complète sur la France, l'Allemagne, l'Europe, les … alors ,par exemple pour le Maroc ,une censure complète (Internet,téléphone...) la chaine pressTV qui se trouve à Londres me donne l'information à la télé ,sur des manifestations à 100 mètres de ma position,au Maroc. Alors que les autres chaines de TV arabe ne disent pas un mot ,le silence est certainement plus payant(les pouvoirs arabes encore en place payent très cher le silence des chaines de TV et des politiques européens et cela compte par milliard d'euro).


Donc ce n'est pas normal et que peut faire un peuple qui n'a même pas le droit de dire merde aux dirigeants dictatoriaux; personne au Maroc n'en veut de juif au Maroc et personne ne peut insulter Azoulay(un des juifs du palais royal) conseillé économique au palais et depuis toujours et en sus, il y a plus de 90% des chômeurs marocains. Que peuvent donc faire les marocains ? Le mouvement de 25 février est verrouillé de l'intérieur. En dehors des manifestations sporadique et que le pouvoir essaye d'étouffer (pas d'écho à la presse, même pas de youtube(si ce n'est au meilleur des cas quelques jours plus tard)...). Les politiques(ou les pseudos) sont derrière les barreaux. Tout le monde a peur . Donc le salut ne peut venir que de l'armée et donc la question qui s'impose à un ordre plus international ,à tous les occidentaux ,pourquoi attendre les situations se dégrader ,comme en Syrie...pour se faire entendre ? Alors que l'occident a des entrées au palais royal(au Maroc , Jordanie,Arabie Saoudite,Qatar...)ou présidentiel(Algérie...) avec une influence. Par exemple, les marocains aimeraient qu'il n'y est pas d'accord sur la pêche ou ...avec l'Europe qu'un accord où ils ne sont pas bénéficiaires (la sardine a atteint le prix encore plus exorbitant de 2euros le kilo !). C'est entre autres ,pour cette injustice que les rifains veulent défendre leur territoire et leur richesse...Certes le Maroc est plus exposé à une vraie guerre civile ,car il existe (en gros) quatre ou cinq groupe ethniques qui ne s'entendent pas entre-eux dont les psychopathes juifs(les Souss(aussi certains bérbéres de l'Atlass ,les Touaregs...) sont d'origines juives et aident les juifs (le pouvoir en place)à réduire les libertés des arabes ,en récompense tout le commerce et les endroits stratégique commercial) sont pour quelque chose(diviser pour régner). Et tout le monde réclame une indépendance régionale;l’État de Rif(ou une autonomie du Rif?)...et il est vrai ,quand tous ces groupes ethniques se rencontrent dans un endroit neutre(Rabat,...) ,chacun tire la couverture à lui et les groupes se constituent en mafia ,le but est de gêner les autres ,en particuliers les arabes ,mais chez-eux(dans leur département) , ils sont accueillants. Donc une décentralisation, est la première étape à faire au sein d'une première république marocaine. D'autant plus , il n'y a pas de travail car l’État est inexistant pour pouvoir s'en occuper . Alors , le système royaliste (les psychopathes de juif)avait crée et fonctionne toujours, la solidarité entre les gens et ainsi les pauvres gens achètent leur propre tranquillité ,pour ne pas être gêner dans la vie sociale,de tous les jours(le gêne est de vous empêcher de manger à votre guise, de prendre un café sur une terrasse, de ne pas vous laisser dormir la nuit , de ne pas vous laisser se concentrer sur les difficultés de la vie , des entraves partout,...tout ceci, je le subi encore). Il faut donc un nouveau pouvoir ont l'armée fera la transition aux civils (l'exemple égyptien)pour pouvoir travailler le pays et restituer l'argent spoliée ,car c'est l'argent du peuple marocain.


Il est vrai tous les moyens sont utilisés en Syrie pour utiliser la force est de chasser Assad. Car le problème ne fait que durer mais retarde la progression du train du printemps arabe dans les autres pays arabes. Ceci est un faux calcul ,car chaque fois que la force est utilisée cela veut dire le politique est dans l'incapacité à résoudre le quoi que se soit et ,cela suppose l' ingérence des pays occidentaux dans l'après crise(la part du gâteau...). Maintenant, tout le monde sait que le chemin de Damas est très épineux ,car toute intervention plongerait le pays de facto et dans une guerre civile et une guerre à outrance(le Liban...) mais à coup sûr l'élimination d'Israël de la région cela veut dire le nucléaire fera son entrée ,pour la deuxième fois après Hiroshima et Nagasaki(en 1945) et ce n'est que là , l'équation d'Obama trouverait son compte mais Obama n'est pas obligé d'aller faire la guerre ailleurs car selon les stratèges américains , tous les tableaux sont au rouge (le coût , la victoire, le retrait, …). Autrefois ,c'était possible ;dans un document sur pressTV, la CIA écrivait clairement« Mossadeq must go » et l'Amérique à l'époque avait les moyens;donc must go veut dire must go et pourtant Mossadeq était démocrate pas au sens américain ,mais comme tous les « tiers mondiste » de l'époque ,il tenait compte de la démographie et donc, préconisait des systèmes (et non un système ) et, le Chah était dépourvu de tout ,n'était pas politique mais comme tous les dictateurs arabes il avait usé et abusé des services secrets(police...) et donc la torture ,...étaient monnayes courantes et donc au nom de l'histoire politique et de la conscience politique , ou est donc la démocratie dans ce genre de cas très répandu ,à l'époque et encore aujourd'hui(puisque il n'y a pas de condamnation des régimes(le Maroc,l'Algérie...) ? Cela ne veut pas dire que Khaminey est la démocratie par excellence;certes, il existe une politisation de l'Islam,mais l'application de l'Islam est une donne qui devrait-être indépendante de la structure de l’État (dans un meeting ,personne ne peut dire exactement si les gens sont ici pour écouter l'homme de religion ou d’État,dit autrement ,le religieux ou le politique ou encore les deux à la fois). Par exemple en France ,il y a et depuis 1905,la séparation de l’Église et de l’État car si on confond les deux , il faut être sûr que les citoyens sont peu nombreux et tous des musulmans pratiquants ce qui est loin d'être le cas. Par exemple, en Égypte ,Morsi était venu discourir dans la Mosquée comme un des khalifes ,au début de l'Islam. Les coptes ont senti une dégradation de même les autres qui sont des laïcs...or Morsi est président de tous les égyptiens;il faut donc en tenir compte de toutes ces minorités même s'ils n'ont pas voté pour lui. Ce qui est à craindre ,ce n'est pas Morsi ,mais ces hommes d'ombres qui influencent et peuvent dicter la décision de Morsi. Il suffit de voir ,il y a eu beaucoup de changements de position et ceci semble se dessiner une structure d'un nouveau pharaon. Mais, ce qui importe est la culture d'un état d'esprit démocratique que Morsi doit cultiver pour garder une indépendance vis-à-vis de ses hommes d'ombres et doit savoir ,qu'il sera jugé sur tout et encore plus sur toutes les dérives.

La question qui s'impose est jusqu'à quel point la Russie(surtout) et la Chine peuvent aller à défendre Assad ? L'affrontement Est-Ouest n'est pas d'actualité, chacun connait la force de frappe de l'autre. Mais une intervention européenne ou de l' O.T.A.N. ,est du possible. À condition quelle soit rapide et comme une force d'appoint pour les rebelles . Or ,même ce scénario n'est pas possible car l'armée syrienne s'opposerait à toute éventuelle domination des rebelles ,car la donne de l'armée est incontournable. Et du moment qu'il existe une opposition de l'armée ,la société plongerait de facto dans une guerre civile ,un point de non-retour pour les rebelles mais une dictature militaire peut donc voir le jour , afin de rétablir l'ordre est sans vergogne. Or ici l'ordre est le débarras de toute intervention étrangère. Dire dans les chaines de TV que l'armée syrienne violent les femmes est un non-sens car le militaire n'a pas le temps de gratter sa tête tellement les balles sifflent de par tout. Par contre ,la police qui est encore en activité dans les propagandes de TV, elle peut réaliser des scènes de cinéma avec des gens ordinaires ,pour servir les deux camps. S'il y a ,à dissoudre ,c'est cette police qui avait servi les régimes dictatoriaux ,des fellahs(des paysans sans instructions, ni étude de droit...).

Certes ,Brahimi a raison de se concentrer sur le cesser le feu. Et c'est pour cette raison qu'il avait demandé à l' O.N.U. ,de travailler avec lui ,la main dans la main ; il s'adressait donc aux américains et aux européens qui devraient influencer ,les idiots de l' Arabie Saoudite et du Qatar (car la Turquie d'Erdogan a un degré d'intelligence mais pas son ministre des affaires étrangères). Si le cesser le feu est réalisé avec Brahimi , on peut donc parler d'un demi succès . Cela veut dire, présenter à ces pays un plan montrant qu'Assad peut se retirer du pouvoir. Mais cela ne veut pas dire l'armée syrienne donne son accord.

Donc ,seul Assad possède les clés de son propre problème. De même tous les potentats arabes qui n'ont pas encore subit de changement. Le régime est en général constitué de quelque personne . Dans la première guerre de Golfe , quand l'envoyé de Bush venait demander ,au roi Fahd ,l'autorisation de l'armée américaine de débarquer sur le sol de l'Arabie Saoudite , le roi Fahd avait donné sur le champ l'accord et c'est ce roi Abdallah qui était un prince ,qu'il avait rectifié le tir pour ne pas attirer l'attention des américains et demandé à l'envoyé américain qu'ils vont réfléchir sur cette proposition . Donc,le régime était le roi Fahd et son frère Abdallah et l'autorisation était dans la poche de l'envoyé américain avant son retour à la maison blanche.

La Russie et la Syrie resteront toujours du côté d'Assad. Pour la simple raison , les deux systèmes ont aussi des difficultés avec leurs minorités et leurs citoyens; les problèmes sont similaires. Le système russe prend l'apparence d'une démocratie ,mais la vérité est qu'il existe une forme de démocratie. Par contre en Chine le système politique est le seul parti communiste chinois(pas de degré de liberté,...). Les deux pays sont des puissances qui ont des intérêts dans la région et dans la Syrie.

D'un autre côté, il faut rester réaliste. Le régime peut encore rester au pouvoir et continuer ainsi, il a l’expérience, en la matière ,dans les années 70 et 80...Qui peut donc faire basculer la balance ? Obama n'a pas le droit à l'erreur,pour décrocher un deuxième mandat. L’ Europe ne peut rien faire , car cette union n'est pas encore effective et même plutôt encore fragile;une défense purement européenne se tarde ...La Russie et la Chine peuvent influencer plus Assad ,les pays arabes peuvent faire un pas de plus dans ce sens. Donc la crise syrienne est dans l'impasse. D'autant plus le peuple syrien est habitué à se taire. Il s'agit d'un peuple très traumatisée(il suffit de voir leurs yeux à la TV de l’État qui cachent un mal profond ,ils sont comme les marocains,les algériens...) par des années de dictatures;il ne peut ni défendre les insurgés ni défendre le pouvoir en place. Il suffit qu'Assad donne un discours même enregistré pour débloquer la situation ,car les réserves de l’État commencent à faire défaut. Et personne ,selon cette équation ,ne peut rien faire ; seul Assad a les moyens de débloquer la situation . Car ,Assad n'est pas fait pour être un dictateur et certainement ,le manque d'information est une étape de la méthode de l'immixtion des pays étrangers en Syrie. Mais il semble que l'armée se prépare à jouer le rôle du Maréchal Tantaoui car les généraux font leur déplacement devant les caméras en tenue de civil. Je considère Moubarak est en meilleure position qu'Alabidine de Tunisie ,car il avait subi le jugement de son propre pays et il est chez lui en Égypte . Certes Alabidine était plus rapide à comprendre la situation et se démettre . Certes aussi ,les deux sont des dictateurs .


Tous les peuples arabes attendent avec patience la chute du pouvoir dictatorial en place. En 1971, au Maroc ,la TV marocaine parlait ,le samedi après midi , «قد أوطيح بالنظام الملكي المغربي» ,la joie de tout un peuple était immense, malheureusement était de courte durée mais cette fois-ci ,serait la bonne. Ou en 1952 ,la joie dans les rue du Caire et pourtant le roi Farouk voulait se retirer avant sans coup d’État militaire . Cela veut dire , il n' y a pas de dirigeant arabe qu'il soit intelligent et de se retirer à temps ,du moment qu'il ne peut pas répondre aux attentes d'un peuple. D'où le printemps arabe est là pour les aider s'ils veulent de cette aide ,... un État de droit .

Oum Kalthoum chantait : https://www.youtube.com/watch?v=ik6xZF5XT-o&feature=g-upl
cela veut l'espoir est une utopie qui se transforme en réalité ,tant le peuple veut son État de droit ,au Maroc , la première république marocaine.RE19HGMT17

















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Message par Révolte Ven 6 Sep - 17:06

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Message par Docteur Saint James Mer 18 Sep - 17:39

Je trouve Chevènement assez convaincant. J'ai toujours trouvé le dossier syrien complexe et je suis toujours tombé sur des gens qui avaient une opinion très tranchée sur le sujet, niant totalement sa complexité. Je suis content de voir un politique français donner un avis réfléchi, ça change de ce qu'on a l'habitude de voir.
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Message par Le Philosophe Ven 7 Oct - 18:22

La Russie estime que Washington a saboté le cessez-le-feu en Syrie en ne prenant aucune mesure contre le Front Al-Nosra, ce qui, d’après Moscou, montre la volonté américaine de renverser le président syrien par n’importe quel moyen.

«Nous sommes de plus en plus convaincus que, cherchant un changement de régime à Damas, Washington est prêt à « conclure un accord avec le diable », s’allier à des terroristes endurcis qui rêvent de remonter le cours de l’histoire et imposer par la force leurs lois inhumaines», assure le communiqué du ministère russe des Affaires étrangères.

La manière dont s’est développée la situation en Syrie au cours des dernières semaines a mené Moscou à douter des véritables intentions de Washington, selon la diplomatie russe. Ainsi, le ministère russe des Affaires étrangères affirme que les Etats-Unis «n’ont jamais vraiment fait pression sur le Front Al-Nosra, ils n’ont rien fait pour la délimitation [entre terroristes et groupes d’opposition] et n’ont pris aucune disposition contre ses combattants».

Bien que le Front Al-Nosra n’ait jamais participé à aucun accord de paix, Washington «le couvre sous le bouclier des groupes d’opposition qui ont formellement confirmé leur participation au cessez-le-feu». Moscou a rappelé que, en février dernier, le directeur de la CIA, John Brennan, avait personnellement promis d’identifier les groupes terroristes qui agissent en Syrie.

Le 1er octobre, les Etats-Unis avaient admis ne pas avoir ciblé les positions des terroristes du Front Al-Nosra. Le porte-parole du département d’Etat américain, Mark Toner, a justifié cette inaction par le fait que des combattants d’autres groupes s’étaient mélangés avec le Front Al-Nosra. Le haut responsable américain avait même accusé la Russie. En effet, selon lui, Moscou,«avec le soutien du Bachar el-Assad, pousse[erait] l’opposition modérée dans les bras du Front Al-Nosra» et cette opposition n’aurait pas d’autre choix que de «se tourner vers le Front Al-Nosra» et de lutter à ses côtés.

Washington a en outre entravé les efforts de Moscou pour stopper la progression des terroristes, révèle le ministère russe des Affaires étrangères, qualifiant la décision américaine de suspendre la coopération de reflet de l’incapacité de l’administration de Barack Obama à respecter les conditions de la coopération russo-américaine sur la Syrie.
La coopération a-t-elle encore une chance ?

L’ambassadeur de Russie à l’ONU, Vitali Tchourkine, qui a pris le 3 octobre le poste du président du Conseil de sécurité de l’ONU, a exprimé de son côté ses inquiétudes face à l’arrêt de la coopération russo-américaine sur la Syrie. Néanmoins, il a insisté sur le fait que cet échec ne mènerait pas à une autre «guerre froide» entre Moscou et Washington.

«Je pense que vous dramatisez le caractère de nos désaccords avec les Etats-Unis», a-t-il répondu à un journaliste lors d’une conférence de presse, tout en ajoutant qu’il existait encore une chance de relancer la coopération.

Pour le moment, l’objectif principal en Syrie pour la Russie est d’empêcher l’offensive du Front Al-Nosra sur Alep, où environ 1,5 million de personnes risquent d’être assiégés par les terroristes, selon l’ambassadeur russe à l’ONU.

A plus grande échelle, l’objectif à long terme de la Russie dans la région est d’«expulser les terroristes» de Syrie et d’Irak. Il s’agit là du seul moyen de sécuriser la vie des civils qui vivent sous la menace constante d’extrémistes, selon Vitali Tchourkine.

Le Philosophe
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