La France doit-elle mourir ?

Tout est dans le titre, la France est née, elle a été le phare du monde, elle reste une grande puissance, mais est-elle condamnée à disparaître?

Toutes les puissances disparaissent un jour... Sans aller jusqu'à souhaiter la « mort » de la France, il ne faut avoir aucune illusion. L'Égypte de Pharaon a disparu, la Grèce d'Alexandre ne lui a pas survécu, Rome a fini par tomber, les empires Incas, Aztèques, et Mongols sont morts. Ils ont marqué l'histoire d'une empreinte fascinante, mais il a bien fallu qu'ils meurent un jour. Tout ce qui a un début a une fin.

Tu cherches le bâton pour te faire battre, tu es un cosmopolite grand ami du capital apatride qui refuse la grandeur de notre nation.
Tu vas prendre cher par Révolte...

Tu cherches le bâton pour te faire battre, tu es un cosmopolite grand ami du capital apatride qui refuse la grandeur de notre nation.
Tu vas prendre cher par Révolte...

Tu me résumes si bien.

Je te taquine Révolte.

Mais je le prend pas mal, loin de là. En plus, y'a un peu de vrai dans ce que tu as dis.
Je ne crois pas que la France soit condamnée dans un avenir proche. Il est dommage de constater le jusqu'au boutisme Français de la destruction de la nation, peut être pour se rattraper d'avoir crée le concept.
Je précise Français, car il parait, d'après certains personnages politiques et écrivains francophones (Non non, je ne te parle pas Soral) de cracher sur tout ce qui fait la force du pays, si ce n'est le pays lui même.
L'avenir ne se gère pas fonçant comme un bête déchaînée dans une seule et même direction. On regarde le bon, le mauvais et suivant le résultat dans un domaine, on change de politiques même si cela revient à être réac ou traditionaliste.

Dans un monde révolutionnaire, je suis tout à fait partisan de passer outre le concept de nation. Mais puisque révolution, il n y a pas, je ne veux pas me retrouver comme un couillon quand tout sera parterre.

Ce sujet me fait de la peine.

Ce n'est pas pour maintenant l'Ami. Sert toi un bon rouge et boit, la France ne mourra pas demain. Et puis regarde ma vidéo, on a plus rien à prouver.

Je n'ai jamais dit que c'était pour demain. Et puis franchement, j'en ai rien à foutre... La France est un mot creux qui mélange pèle-mêle mille an de monarchie, les Croisades, la Révolution, un art, une langue, une gastronomie, un empire colonial, Napoléon et Pétain, De Gaulle et Robespierre, la Commune et la collaboration, la Résistance et la Saint Barthélémy... Franchement, j'aime bien mieux me réclamer de certaines valeurs concrètes comme la Liberté, l'Égalité, la Fraternité, de certains épisodes historiques, comme la Révolution, la Commune, la Résistance, que j'aurai aimé vivre, que de me réclamer d'un terme tellement vide qu'il sert à dissimulé tout et surtout n'importe quoi.

Je n'ai jamais dit que c'était pour demain. Et puis franchement, j'en ai rien à foutre...

Personne n'a dit que tu avais lancé cette affirmation. Comme je n'ai pas affirmé qu'elle ne s’éteindrait pas.

La France est un mot creux qui mélange pèle-mêle mille an de monarchie, les Croisades, la Révolution, un art, une langue, une gastronomie, un empire colonial, Napoléon et Pétain, De Gaulle et Robespierre, la Commune et la collaboration, la Résistance et la Saint Barthélémy...

Ça signifie l'histoire d'un peuple sur un territoire.

Franchement, j'aime bien mieux me réclamer de certaines valeurs concrètes comme la Liberté, l'Égalité, la Fraternité, de certains épisodes historiques, comme la Révolution, la Commune, la Résistance, que j'aurai aimé vivre, que de me réclamer d'un terme tellement vide qu'il sert à dissimulé tout et surtout n'importe quoi.

On ne se réclame pas d'un peuple, d'un pays. On y appartient par sa langue, ses traditions, sa culture et ses aspirations.
Tout les évènements que tu cites sont étroitement liés avec l'intérêt que portaient les individus de cette époque à la France et comment ils l'idéalisaient.
J'aurai adorer participer à la Commune ou la Résistance, et je m'en réclame car elle est l'histoire de mes grands-parents. C'est à dire l'histoire de France.

La France est un mot creux qui mélange pèle-mêle mille an de monarchie, les Croisades, la Révolution, un art, une langue, une gastronomie, un empire colonial, Napoléon et Pétain, De Gaulle et Robespierre, la Commune et la collaboration, la Résistance et la Saint Barthélémy...

Napoléon disait : "De Clovis au Comité de Salut Public : j'assume tout !".

UMFA a écrit:

La France est un mot creux qui mélange pèle-mêle mille an de monarchie, les Croisades, la Révolution, un art, une langue, une gastronomie, un empire colonial, Napoléon et Pétain, De Gaulle et Robespierre, la Commune et la collaboration, la Résistance et la Saint Barthélémy...

Napoléon disait : "De Clovis au Comité de Salut Public : j'assume tout !".

Je sais, je pensais un peu à cette citation en écrivant ça. Justement, je n'assume pas tout. Je n'ai pas à tout assumer. D'autres pays ont eu de grands hommes et de grands évènements et « je me sens solidaire » (c'est la formule exacte) de tous les justes, français ou non. C'est beaucoup plus sain je trouve.

Mais ça, c'est parce que tu es dans la continuité d'idées qui théoriquement dépassent les frontières.

UMFA a écrit:Mais ça, c'est parce que tu es dans la continuité d'idées qui théoriquement dépassent les frontières.

Et j'en suis fier.

Ouais, je rejoins ce que dit Doc. La Commune, c'était en France, mais aussi en Algérie.
Les mouvements de grèves en France comme ailleurs, sont des marques qui sont propres à mes idées et mes conceptions. Qu'importe qu'il soit Français ou pas, qu'il soit Allemand ou pas... On a fait deux guerres parce que l'impérialisme voulait sa part plus grosse du gâteau. Les soldats fraternisaient, drapeau rouge en tête et ça chantaient l'Internationale.

J'ai rien d'autre à dire. J'aime la France, mais pas que.
Et vive la Commune, 1917, Mao et les Zapatistes.

Il n'y avait aucun jugement de valeurs dans ce que je disais hein. Je respecte tout à fait les opinions des autres.
D'un point de vue personnel, c'est vrai que j'ai un amour particulier pour mon pays et que mes idées viennent de traditions qui en sont issues...

C'est exactement pareil pour moi et Doc. On est libertaire, le premier penseur libertaire est Français, c'est Proudhon.

... et vos idées dépassent les frontières, ne se fixent pas à l'intérieur des frontières... auxquelles je suis personnellement attaché .

C'est dialectique tout ça : Elle se fixe à l'intérieur et à l'extérieur d'un territoire donné.
Le socialisme ne peut fonctionner que dans un système global. Regarde Cuba.

Je crois que je ne suis pas clair...
Mais oui : c'est exactement ce que je voulais originellement pointer.

Bah voilà. C'est donc normal que la révolution soit mondiale, et qu'elle s'exporte de façon internationale.
La question de oui ou non nier les frontières, elle se pose cette question. J'suis autant solidaire du sdf dans la ville voisine, que d'un mec d'un bidonville à New Dehli.

Troska a écrit:J'suis autant solidaire du sdf dans la ville voisine, que d'un mec d'un bidonville à New Dehli.

C'est ça. Déjà, ce cloisonnement en nations a un côté horriblement arbitraire. Tu devrais te sentir solidaire de l'histoire d'un pays que tu n'as pas choisis... Ensuite les nationalistes semblent parfois oublier que les nations, c'est juste des morceaux d'humanité divisés par l'habitude. Habitude fermement entretenue par la coutume de se taper sur la gueule, et l'intérêt personnel des rois. Au point qu'ils en oublieraient presque que les grandes réalisations des nations (typiquement, les châteaux de la Loire dans la vidéo de Révolte) reposent sur le travail... des hommes. L'humanité unie aurait construit largement autant de merveilles, sinon plus. Et les cimetières seraient moins remplis, accessoirement.

Toute misère est bien entendue attristante, mais je n'ai pas la même réaction vis-à-vis d'un miséreux de chez moi que d'un miséreux de l'autre bout du monde. On peut juger cela méprisable, voir xénophobe. Nous n'avons pas la même conception de ce que doit être notre société : c'est à l'échelle des nations que doivent selon moi se régler les problèmes. Une nation qui prospère peut alors arriver à aider les miséreux d'ailleurs en les accueillant en son sein ; ne dit-on pas d'ailleurs que c'est une tradition française ?

Tu devrais te sentir solidaire de l'histoire d'un pays que tu n'as pas choisis...

Aujourd'hui, à cause de la médiocrité de l'EN, l'Histoire de son pays ; c'est quelque chose que l'on choisit .

Sauf que moi je considère n'importe quel homme sur terre, miséreux, opprimé, comme un camarade. Pas par sentimentalisme, pas rêverie ou pas idéalisme de la barricade, mais la liberté est un bagne tant qu'un seul homme est enchaîné. (Camus)

c'est à l'échelle des nations que doivent selon moi se régler les problèmes

Nous on parle d'unité locale, de communes et de fédéralisme. On a jamais parlé d'un gouvernement mondial.

Docteur Saint James a écrit:Je n'ai jamais dit que c'était pour demain. Et puis franchement, j'en ai rien à foutre... La France est un mot creux qui mélange pèle-mêle mille an de monarchie, les Croisades, la Révolution, un art, une langue, une gastronomie, un empire colonial, Napoléon et Pétain, De Gaulle et Robespierre, la Commune et la collaboration, la Résistance et la Saint Barthélémy... Franchement, j'aime bien mieux me réclamer de certaines valeurs concrètes comme la Liberté, l'Égalité, la Fraternité, de certains épisodes historiques, comme la Révolution, la Commune, la Résistance, que j'aurai aimé vivre, que de me réclamer d'un terme tellement vide qu'il sert à dissimulé tout et surtout n'importe quoi.

La France n'est rien de tout cela : la France est un peuple dont la mort est pour demain au moyen d'un génocide par submersion de sa population.