La politique peut elle vraiment contrôler l'économie mondiale ?
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La politique peut elle vraiment contrôler l'économie mondiale ?
voila , le débat est lancé .Faut juste bien réfléchir à la question ^^"
( évitons les hors sujets s'ils vous plaît , merci)
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kind of blue- Académicien
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Opinions politiques : éducationniste et socialiste
Re: La politique peut elle vraiment contrôler l'économie mondiale ?
Quand on y réfléchit on se rend vite compte qu'un État seul ne peut pas grand chose en matière économique. Toute décision politique est soumise aux contraintes de la compétitivité dans une économie mondialisée. Typiquement, un État isolé ne peut pas imposer une augmentation importante des salaires sans dégrader fortement sa compétitivité et entrainer des délocalisations vers des pays où on peut trouver la même main-d’œuvre moins chère. Les décisions ne peuvent être prises que dans la mesure où les autres États mettent en place les mêmes mesures au même moment. L'économie est mondiale, mais la politique est nationale : le problème saute aux yeux. Soit on résout le problème en mettant en place des gouvernances mondiales ou au moins régionales (ce qui existe de façon plus ou moins brouillonne avec l'UE, l'ONU, le FMI, l'OMC...), soit en revenant en arrière en matière de mondialisation. A défaut, c'est l'économie mondiale qui conditionnera les politiques nationales, et non l'inverse.
Politique économique et économie politique
Le sujet est sensible, et il me semble que nous sommes ici face au défi politique du XXIème siècle.
Si nous regardons notre passé proche, disons depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, et l'évolution du rapport entre Etat et entreprise (et donc par extension économie), nous aurions tendance à dire qu'aujourd'hui, le politique n'a plus la mainmise sur l'économie. Cela s'explique par le processus de mondialisation, ainsi que par la délégation de nombre d'Etat aux instances inter et supra-nationales. Mais ce n'est bien sur pas parce que l'Etat ne contrôle aujourd'hui plus totalement l'économie que d'une part c'est impossible, et que d'autre part que c'est une mauvaise chose ! Ainsi, il est tout à fait logique d'imaginer que pour résoudre les grands défis économiques mondiaux, il est nécessaire d'établir une gouvernance politique mondiale ! Plus facile à dire qu'à faire... Regardons ce que cela donne à l'échelle européenne : technocratie, critiques virulentes de la part des souverainistes, déchirures politiques, etc. Le second point était de savoir si l'absence de contrôle politique sur l'économie était une mauvaise chose. Il n'est bien entendu pas ici question de développer une thèse liberto-libertaire prônant un retrait total de l'Etat dans le domaine économique et une déréglementation absolue ! Mais il nous faut remarquer que l'idée qui consiste à croire que la régulation économique est une charge étatique est moderne, mais surtout très française ! En effet, nombre de pays n'adoptent pas de politiques interventionnistes et tout fonctionne correctement. Bien sûr qu'il ne s'agit pas de donner le contrôle absolu de notre planète au grands financiers et patrons de firmes multinationales (FMN). Mais pourquoi considérer qu'une entreprise n'est pas capable de gérer la dimension sociale et environnementale dont elle est finalement responsable ? Observons le cas allemand : l'Etat n'intervient qu'en cas de nécessité, et laisse la cogestion syndicat-patronat établir un consensus social stable et harmonieux.
Ainsi, il me semble que nous devrions désormais accepter le fait que certaines FMN disposent d'un pouvoir supérieur à celui de certains Etat. Ne le nions pas, assumons le ! Les Temps Modernes de Charlie Chaplin sont révolus, le capitalisme financier et la tertiarisation économiques sont bel et bien réel, faisons avec, agissons de tel sorte que nous ne nous retrouvions pas face à une crise socio-environnementale à échelle globale : responsabilisons l'entreprise !
Si nous regardons notre passé proche, disons depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, et l'évolution du rapport entre Etat et entreprise (et donc par extension économie), nous aurions tendance à dire qu'aujourd'hui, le politique n'a plus la mainmise sur l'économie. Cela s'explique par le processus de mondialisation, ainsi que par la délégation de nombre d'Etat aux instances inter et supra-nationales. Mais ce n'est bien sur pas parce que l'Etat ne contrôle aujourd'hui plus totalement l'économie que d'une part c'est impossible, et que d'autre part que c'est une mauvaise chose ! Ainsi, il est tout à fait logique d'imaginer que pour résoudre les grands défis économiques mondiaux, il est nécessaire d'établir une gouvernance politique mondiale ! Plus facile à dire qu'à faire... Regardons ce que cela donne à l'échelle européenne : technocratie, critiques virulentes de la part des souverainistes, déchirures politiques, etc. Le second point était de savoir si l'absence de contrôle politique sur l'économie était une mauvaise chose. Il n'est bien entendu pas ici question de développer une thèse liberto-libertaire prônant un retrait total de l'Etat dans le domaine économique et une déréglementation absolue ! Mais il nous faut remarquer que l'idée qui consiste à croire que la régulation économique est une charge étatique est moderne, mais surtout très française ! En effet, nombre de pays n'adoptent pas de politiques interventionnistes et tout fonctionne correctement. Bien sûr qu'il ne s'agit pas de donner le contrôle absolu de notre planète au grands financiers et patrons de firmes multinationales (FMN). Mais pourquoi considérer qu'une entreprise n'est pas capable de gérer la dimension sociale et environnementale dont elle est finalement responsable ? Observons le cas allemand : l'Etat n'intervient qu'en cas de nécessité, et laisse la cogestion syndicat-patronat établir un consensus social stable et harmonieux.
Ainsi, il me semble que nous devrions désormais accepter le fait que certaines FMN disposent d'un pouvoir supérieur à celui de certains Etat. Ne le nions pas, assumons le ! Les Temps Modernes de Charlie Chaplin sont révolus, le capitalisme financier et la tertiarisation économiques sont bel et bien réel, faisons avec, agissons de tel sorte que nous ne nous retrouvions pas face à une crise socio-environnementale à échelle globale : responsabilisons l'entreprise !
CGaillard- Colleur d'affiches
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Opinions politiques : Social-démocrate & libéral
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